Avais-je mis la barre trop haute face à ce nouvel album d’Ereb Altor ? Le précédent, et deuxième disque du groupe, avait accompagné mes longs hivers en 2010. Finissant dans mon top 5 de l’année, ce disque m’avait permis de découvrir ce groupe qui se veut un projet en parallèle de deux membres d’Isole.

Sur Gastrike, nous sommes loin de la mélancolie offerte sur le précédent qui nous offrait de nombreuses complaintes vikingesques. Il semble que nous soyons en présence de chansons plus axées sur les combats vicieux et les attaques précises que les hymnes de retour de guerre. C’est cette dimension que j’appréciais du groupe mais en y pensant correctement, même avec une propension plus rapide et vive, Ereb Altor offre un sacré bon produit de métal Viking. Point !

Pourquoi me plaindre alors ? Quand j’y repense, une chanson comme Boatman's Call nous offre des images de batailles complexes en plus de quelques chants glorieux qui donnent courage aux troupes. Et même chose pour la suivante The Mistress Of Wisdom qui nous permet de trancher le fjord pour y accéder en drakkar pour ainsi retourner l’attaque et que dire de Seven, chanson qui ferme l’album de façon habile avec des harmonies plus aptes à emplir une chanson black métallique que Viking métal.

Oui, il y a moins de voix claires, moins de morosité musicale mais le tout ne doit pas nous indiquer que le groupe change mais prône plutôt une évolution, un avancement comme lors d’un combat !

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