L’album « Kingdom of Madness » n’est pas l’album avec lequel j’ai découvert le groupe Allemand Edguy. En fait, je l’ai acheté beaucoup plus tard, après que j’eus en ma possession « Vain Glory Opera » et « Theater of Salvation ». J’avais adoré tellement ce groupe de jeunes musiciens que je désirais en connaître un peu plus sur les débuts. Il est évident que je me suis préparé à une surprise car cet album-ci n’est pas de taille à ses successeurs. Il possède une sonorité assez médiocre. Cependant, on ressent les influences qui feront le succès de « Edguy » plus tard. En fait, pour un premier album, c’est un bel effort puisque, malgré que les musiciens oeuvrent dans un heavy metal standard à saveur mélodique, ils ont développés un cachet personnel dans certains passages de leur musique qui captivent notre attention. Oui, il y a sur cet album, des variations intéressantes qu’une meilleure production aiderait grandement.


La formation Edguy, avec en tête le multi instrumentistes Tobias Sammet ( oui, car il chante, joue la basse, et du clavier sur cet album ) nous offre des chansons heavy rock qui peuvent plaire à certaines personnes. Pour ma part, Edguy me rappelle un peu le son des bands hardrock américains des années 80. Cependant, il y a plus. Le vocal de Tobias Sammet possède un certain charisme. Contrairement aux influences Européennes dans la musique métal en général, on ne retrouve pas le genre de solo néoclassique à la guitare. Il n’y a pas sur l’album « Kingdom of Madness » de quoi épater les musiciens, il y a certes, des beats mid-tempos que les fans de métal aimeraient sûrement faire du headbang à son rythme. Il manque un peu de vigueur à l’album. Les refrains sont un peu décousus et ne décollent pas encore l’intérêt de l’auditeur.


Les chansons qui ont retenues mon attention, pas beaucoup. Il y a eu « Wings of a Dream » qui sonne un peu ce que seront les prochaines chansons de Edguy sur les albums suivants. La voie à suivre, quoi! Cet album n’est définitivement pas un essentiel à votre collection de CDs. Je ne l’écoute pratiquement jamais.