Vous vous souvenez de Ralph Scheepers, l’ex-chanteur de Gamma Ray, que Kai Hansen avait remercié les services après que celui-ci eut fait une audition pour remplacer le chanteur de Judas Priest ? Et bien, il est de retour avec la frustration de ne pas avoir été selectionné comme remplaçant du légendaire Rob Halford. Qu’à cela ne tienne, il joint le groupe Primal Fear, et sans aucune retenue, sur la pochette, il y a les aigles de fer qui ressemblent étrangement à celui que l’on retrouve sur l’album « Screaming for vengeance » de Judas Priest. Et aussi une chanson qui commence l’album en trombe et s’intitule « Chainbreaker » !!?? Comme vous vous en doutez déjà, elle a des fortes similitudes avec « Jawbreaker » de Judas Priest. Décidément, Ralph l’a de travers son refus des membres de Judas Priest.


Parlons de l’album en soi, Primal nous offre un heavy metal traditionnel sans trop de mélodies. Et même s’il y a des passages intéressants, (repiqués sur d’autres groupes de métal), cela ne fait pas un album à recommander nécessairement. Le point positif de ce premier essai du groupe est la production, c’est une bombe atomique. Si vous écoutez cet album dans un vrai système de son avec de la puissance, vos murs vont s’écrouler, hors de tout doute. Les guitares sont tranchantes, et même en temps elles possèdent un son « low mid. » Je les félicite de cela. C’est un bulldozer balancé sur la gueule de l'auditeur. Toutefois, c’est quasiment une production sur le bord de la distorsion générale. Ceci dit, il me fallait cet album qui nous offrait le vocal de Ralph que j’ai toujours bien aimé dans le temps sur les premiers albums de Gamma Ray. Et c’est probablement ce qui m’a permis de digérer le tout. Car, au moins il remonte la qualité d’un cran comparativement à un album de Matt Sinner comme « The Nature of Evil ». Matt Sinner ne nous offre pas grand nouveauté comme bassiste sur cet album de Primal Fear.


Les chansons que j’ai aimé, il y a « Chainbreaker », puis « Formula One », « Nine Lives » et la reprise de Deep Purple « Speedking ». Je recommande cet album aux fans de heavy metal traditionnel, style Judas Priest de la période des années 80. Pour le maniaque de Power Metal actuel, ce n’est pas votre créneau. Désolé.