Au début des années ’90, Hammerfall redonne vie au True Metal avec son Glory To The Brave. Dès lors, quantité de groupes suivent leur exemple, se revêtent de cuir noir et se laissent pousser les...
Quelques fois on fait des essais. Et bien, c’est ce que j’ai fait avec le groupe Power Symphony. Une chanteuse à la tête d’un groupe métal à tendance mélodique. Bon. Il faut dire aussi que c’est un...
1. Frozen At the Moment of Death
2. Formaldehyde
3. 18 Days
4. Molest Dead
5. Blood On My Hands
6. Missing Victims
7. Reckless
8. Near Death Experience
9. The Scar
10. Delayed Combustion Device
11. Vampire Apocalypse
12. The Depths of Depravity
Enfin, je n’y croyais plus vraiment mais oui, il existe ! Un nouvel album de Six Feet Under qui est plus que passable, il est même très bon ! Les dernières offrandes étaient tellement mollassonnes, c’était même pathétique. Si l’on se fie à la feuille de route du groupe, il y a eu de nombreux changements avec le groupe. Terry Butler et Greg Gall ont quitté le groupe et un nouveau guitariste, Rob Arnold qui estun ancien de Chimaira, a fait son entrée en plus du plus qu’extraordinaire batteur Kevin Talley (Dying Fetus et Daath) en plus d’un nouveau bassiste qui répond au nom de Jeff Hughell, ont fait leur entrée encore tout récemment.
À la base, les compositions sont beaucoup plus rapides et précises que par le passé car Six Feet Under nous avait habitués à des albums plutôt lourds à endurer. Mais sur Undead, on embraye les vitesses car c’est vraiment plus vif. En plus, Chris Barnes, le chanteur du groupe et porte-parole pour le garage Park Auto Mall, semble avoir repris ses moyens au niveau de sa voix. Il est plus agile, voire agressif dans sa prononciation et la livraison des paroles est plus vivante. A-t-il coupé dans la fumette pour être aussi énergique?
Avec cet ixième album, nous retombons dans les mêmes talles que par le passé, ce qui se résume à un death métal de la vieille école mais qui a une patte dans le modernisme. Grâce à une attaque double dans le domaine des guitares, le son est plus rondouillard et Talley est plus vigoureux aux percussions que son prédécesseur, ce qui a sans doute été une source d’inspiration pour Barnes qui livre une performance plutôt magistrale compte-tenu des précédentes. Que ce soit sur Missing Victims, Molest Dead ou Formaldehyde, nous ne pouvons que nous vautrer dans ce death métal efficace. L’album est assez linéaire, pas de véritables faux pas ou surprises à l’exception de l’introduction proposée sur la dernière chanson, The Depths of Depravity, qui est plutôt apaisante face au reste du disque.
Ce retour aux sources permettra justement de rallier ceux qui avaient lâché la barque en raison du manque de vigueur du groupe et aussi, dû à leur propension à sortir une série d’albums de reprises à profusion et des enregistrements en concert plus ou moins intéressants. Avec Undead, et le titre se tient à merveille, c’est un éveil de la part de la formation qui démontre bel et bien qu’elle n’est pas morte et a toujours de la putréfaction vivifiante à offrir!
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