Créé au début des années 2000, le groupe originaire de Los Angeles
Hexen sort sa seconde offrande "Being And Nothingness" en 2012. Avec tout le regain de vie de la scène thrash metal au cours des deux dernières années, ce ne sera pas facile pour eux. Même avec leur thrash mélodique et progressif, il y a plusieurs éléments faibles sur le disque.
Èn fait, la petite intro instrumentale "Macrocosm" n'était pas une mauvaise idée. Il affiche clairement ses couleurs et ce qu'il nous proposera au cours du disque. "Grave New World" avec d'excellentes idées des guitaristes Ronny Dorian et Artak Tavaratsyan, mais on vient rapidemment à trouver redondant leur sonorité. Je ne sais pas si c'est en raison de la production, qui laisse à désirer, mais la fluidité entre les instruments manque grandement. La clarté du son est un gros problème qu'on retrouve sur la plupart du disque. Pourtant, le potentiel est là, comme c'est le cas sur "Private Hell". Du thrash, un peu de black, mais avec un accent progressif et mélodique, ce qui serait une combinaison idéale. Malheureusement, j'accroche sur la production. À noter, le chant de Andre Hartoonian est plus harsh/brutal qu'on le penserait d'une sortie de ce genre.
D'un autre côté, la facette mélodique est très épique, "Walk As Many, Stand As One", alors ça amène une dimension moins commune dans le thrash metal. Elle possède d'excellents solos se rapprochant du hard rock. Je ne peux pas passer sous silence "Nocturne", qui est de plus de 15 minutes. C'est fort probablement le petit chef d'oeuvre de l'album. Il parvient à attirer notre attention 15 minutes avec ses influences, changements de rythme, son intensité.
Finalement, "Being And Nothingness" possède de très belles idées et qualités, mais il m'en manque encore pour apprécier pleinement leur nouvel album. S'il y a une chose que je ne peux pas nier, c'est que le mélange thrash/prog/black/mélodique est bien pensé et plusieurs fans de thrash metal vont adorer cette sortie. Je ne peux pas me baser non plus sur seulement deux titres solides pour juger le disque au complet. Déçu, mais je n'ai pas trop de doutes pour leur prochain disque. Des fois, on n'embarque tout simplement pas... mais je dois quand même reconnaître ses forces dans les riffs de plusieurs titres.
Meilleurs titres: Indefinite Archetype, Private Hell. Nocturne
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