Avec tout le succès qu’a connu l’album ‘Ironbound’, il est normal qu’il y ait de grandes attentes pour le nouvel album du groupe thrash Overkill. Reste à voir si le groupe sera en mesure de nous offrir un album de la même qualité

Encore une fois, la pochette de l’album est une œuvre d’art qui représente parfaitement le groupe et qui est devenue la marque de commerce du groupe au fil des ans. L’introduction centrée sur la batterie de Ron Lipnicki génère une atmosphère puissante sur le titre ‘Come And Get It’. Une fois à pleine vitesse, ce titre dégage beaucoup d’énergie et contient un refrain mélodique à plusieurs voix (comme le fait si bien Accept). Avec sa vitesse, l’omniprésence de la basse de D.D. et la puissance de la mélodie des guitares, ‘Electric Rattlesnake‘ est le choix logique pour être le premier extrait de l’album. Ce qui fait la beauté de cette pièce est le passage plus lent centré sur la basse qui rappelle le style préconisé par le groupe sur les albums ‘Horrorscope’ et The Years Of Decay’. Le duo de guitaristes Derek Tailer et Dave Linsk est l’un des plus sous-estimés dans le monde métal, mais ces derniers sont au premier plan des titres ‘Wish You Were Dead’ et ‘Old Wounds, New Scars ‘. Cette dernière renferme plusieurs changements de rythme ainsi qu’un très solo. Ils sont aussi capables de nous offrir une prestation à deux guitares à la Judas Priest sur le titre ‘Save Yourself’. Même si cette dernière est la plus rapide de l’album, Ron nous offre tout de même une performance très technique qui est tout simplement remarquable. ‘Black Daze’ ralentit un peu le rythme endiablé de l’album avec une légère influence blues au niveau de la section rythmique. Avec son nom, il est tout à fait normal que le morceau ‘Good Night’ soit stratégiquement placé à la fin de l’album. Une fois l’introduction acoustique terminée, le style rapide et agressif qui est la marque de commerce du groupe revient à la charge accompagnée d’un autre refrain à plusieurs voix. Malgré cet élément peu commun pour le groupe, le refrain s’agence parfaitement avec la musique de ce titre.

‘The Electric Age’ continue ou s’est arrêté l’album ‘Ironbound’. Tout en conservant leur style préconisé depuis plus de deux décennies, le groupe incorpore de nouveaux éléments dans leur musique et nous offre un puissant album. Encore une fois, D.D. Verni nous offre une superbe performance à la basse sans toutefois étouffer les autres instruments. ‘The Electric Age’ est une valeur sûre, mais il faudra faire attention aux excès de vitesse si vous l’écoutez en conduisant!