Est-ce que le vrai hard rock est mort et enterré? Plusieurs pourraient approuver cette question, mais lorsque nous entendons un album comme The Order nous l'offre avec "Son Of Armageddon", on se...
Si je n'avais pas entendu du noise par le passé pour me donner une base de référence, j'aurais pu faire l'erreur d'associer Spektr avec ce mouvement musical. Je décrirai plutôt leur album Mescalyne...
Ce qui peut avoir l’air d’un EP de 6 pièces est en fin de compte un album complet avec ses 41 minutes de musique par un groupe qui nous vient de Dubaï, aux Émirats Arabes-Unis. Grâce à la série de documentaires métalliques proposée par Sam Dunn, comme Global Metal et Metal Evolution, nous avons remarqué que de nombreuses formations existaient dans des endroits inusités sur la planète. Des endroits où nous nous demandions si le seul fait de posséder un poste de radio fonctionnant à piles et pouvant capter quelques ondes radiophoniques était possible. C’est grâce à Global Metal que nous avons découvert des groupuscules métalliques provenant de nombreux coins de pays qui nous sont, inaccessibles au niveau des détails de toute sorte, étant donné le peu d’informations et la fermeture démocratique imposée par leurs politiques internes.
Par le fait même, quelques formations ont décidé de déménager leurs pénates et de tenter le tout pour le tout en s’exilant vers d’autres contrées étant donné la fermeture d’esprit de leur pays. C’est ce qu’a fait Nephelium, justement, en déménagent à Toronto. Le groupe complet n’a pas suivi et c’est avec des musiciens locaux que le groupe a donc pu survivre. Avec cette carte de présentation très complète, Nephelium impressionne avec un death métal technique et guttural qui n’impose pas un style original mais suit plutôt une façon bien établie de procréer dans le genre.
Sur cette galette, nous retrouvons un groupe fortement influencé par les noms typiques du genre comme Suffocation ou Cannibal Corpse. Les guitares sont incisives, les percussions punitives et la voix bien vomitive mais avec une bonne dose de persistance acidulée. Le jeu des guitares peut épater car le tout demeure très technique, en plus des solos qui sont tout à fait exquis dans ce genre de métal surtout sur la pièce titre qui dépasse les 10 minutes et sur Malediction en proposant une petite touche du Moyen-Orient, surtout sur les solos, comme ce que Chuck Schuldiner pouvait faire lui-aussi.
Personnellement, c’est avec l’impétueuse Merciless Annihilation que je me suis fait à l’idée que ce groupe était démentiel. Grâce à son acidité métallisée, cette chanson prouve que le groupe possède tous les atouts pour créer d’excellents démembrements death métalliques grâce à des structures cahoteuses mais contrôlées mais surtout, pour la grande efficacité des riffs et du jeu des guitares.
À découvrir pour les amateurs de death métal et de shawarma épicé dans le piton!
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