Quelques jours après le premier spectacle de Nightwish, la tournée Wishmaster, je suis allé m’acheter l’album. Je ne sais pas mais l’énergie du groupe en live, et surtout le claviériste qui bougeait...
Guitariste émérite, et ce à un très jeune âge, Kenny Wayne Shepherd joue le blues avec passion mais un blues fortement influencé par le rock, une des raisons pour...
Soyez rassurés, la nouveauté d’Eluveitie sonne comme du… Eluveitie! Mais pas dans l’optique où le groupe a cessé d’évoluer, non ! C’est plutôt en relation avec le fait que le groupe colle à ses racines, ne tourne pas le dos au métal tout en mettant un fort accent folklorique aux diverses chansons qui meublent ce nouveau disque, Helvetios.
Certains auraient pu croire que le groupe ait pu accumuler quelques rejets de chansons, mettre le tout sur un album, question de pouvoir se fondre à la tournée de Children of Bodom rapidement, pour pouvoir faire la promotion d’une nouveauté. Mais avec 17 bonnes chansons pour un total de 60 minutes de musique, c’est assez complet. En ouverture, le prologue de type monologue place le groupe en situation métallo/folk sur la suivante, pièce titre de l’album. L’aisance développée par les instruments habituels du groupe en plus des couches de voix sur un fond de guitare nous amènent vers une portion métallique égayante.
Les instruments festifs sont en place, nous aurons droit à la bambochade habituelle. Encore une fois, une des chansons d’Eluveitie sonne comme une de Manau. Sur l’album Slania, c’était (Cliquez sur les titres pour avoir accès à un lien YouTube pour comparer) Inis Mona qui ressemblait à La Tribu de Dana de Manau. Sur Helvetios, la chanson Luxtosressemble fortement à la pièce Mais qui est la Belette ? du même groupe. Cette chanson est inspirée d’une pièce traditionnelle du nom de La Jument de Michao ainsi que celled’Eluveitie tandis que La Tribu de Dana ainsi qu’Inis Mona sont inspirées directement de Tri Martolod, chanson folklorique et traditionnelle bretonne. Donc, doit-on conclure que Manau et Eluveitie ont les mêmes influences? Oui, je le crois!
En laissant de côté l’analyse des influences, il est bon de savoir qu’Eluveitie continue à l’endroit où il avait laissé grâce à des chansons incisives comme Meet The Enemy, The Uprising et The Siege. Des chansons de calibre beuveries monumentales comme Havoc et Uxellodunon ou quelques trucs plutôt dignes de se retrouver sur la trame sonore de Bilbo le Hobbit avec Scorched Earth et Hope. Une chanson se démarque vraiment des autres par sa tendresse remarquable en introduction, la semi-balade Alesia, interprétée par Anna Murphy qui joue aussi de la vielle dans le groupe. Cette dernière possède une voix très puissante, elle peut pousser la note un peu à la manière de Sharon Den Adel de Within Temptation. En deuxième moitié, la chanson se transpose comme étant un duel de voix entre celle d’Anna et celle de Chrigel Glanzmann.
C’est un album réconfortant car il contient ce que l’on s’attend du groupe ; du métal avec des flammèches bien étincelantes de folk, propulsées par des instruments non-conventionnels mais bercées, à la base par une unité métallique généreuse. C’est aussi simple que ça.
Album disponible le 28 février !
Eluvetie sera en ouverture lors du concert de Children of Bodom le 27 février au Metropolis de Montréal.
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