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Groupe: Rite
Album: Hobo Metall
C'est sans aucun doute la pochette d'album la moins metal que j'ai pu voir de ma vie, exception faite de Narnia, avec "Hobo Metall" de Rite, formation heavy metal de Finlande. Parmis les choses...
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 Groupe: Orchestre Infernal
 Album: La Vallée des Avalés (2011)
Note:
7.5/10
Style : Heavy Metal

Compagnie : Indépendant

Format : CD

Liste des pistes :

La Source de l'Oratoire
La Croix Maudite
Nuit Diabolique
La Bête du Lac
La Maison du Père Caron
Ako
L'Abbé Bouillon
La Complainte à fournier
Danse avec le diable
Willie
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 Auteur : Yanick Tremblay
 
Yanick Tremblay
Amqui, petite bourgade de la Vallée de la Matapédia qui compte un bon 6000 habitants. Première ville à avoir banni les sacs de plastiques de ses épiceries, cette ville a été souvent la cible de nombreuses blagues de Rock et Belles Oreilles. Mais pour ce qui nous intéresse ici, laissons les statistiques de côté car cette municipalité héberge le groupe Orchestre Infernal.

Mais qui est ce groupe ? Formation ludique à la base, ce groupe comprend de vieux routiers qui ont décidé de se monter un groupe pour l’ultime plaisir de tâter le Malin. À la base, le groupe proposait des interprétations des classiques du métal mais par la suite, le tout s’est modifié. Dorénavant, Orchestre Infernal propose du matériel original.

Sur cette première production indépendante, le groupe nous titille fortement avec un métal de la vielle école interprété de façon plus qu’honnête. Fortement influencé par la période de la fin des années 70 et début des années 80 des groupes qui ont façonné le métal, Orchestre Infernal baigne dans les références de base mais remodèle le tout pour nous donner un produit qui n’est pas régulier, à la base, pour un groupe d’ici.

Effectivement, Orchestre Infernal s’exprime en français dans ses textes et ses derniers s’inspirent des légendes de la Vallée de la Matapédia. Ce concept à lui seul vaut l’achat de l’album. Pour ce qui est des légendes de chez-nous, l’habituelle référence demeure Honoré Beaugrand avec la chasse-galerie, la bête à grand queue ou Macloune. Mais ici, c’est une petite leçon historique qui nous est donnée grâce à des histoires qui mettent en vedette le monstre du lac Matapédia, la maison du Père Caron et Ako, le spectre d’un Indien qui fut décapité… Comme de raison, le tout peut sembler être des histoires pour effrayer les campeurs lors d’une célébration lors d’un feu de joie mais l’exercice littéraire est tel que la recherche des éléments véridiques risquent de piquer votre curiosité.

La dimension musicale, comme je l’expliquais plus haut, nous imbibe des cadences d’autrefois, à l’époque où nous avions droit aux premiers balbutiements métalliques d’Iron Maiden, les mélodies chevaleresques de Dio et l’aura incisif des premiers enregistrements thrash de Metallica.

Malgré le côté bonne franquette de la production, rien ne semble négligé. Orchestre Infernal s’est même payé les services de Pierre Rémillard (Obliveon, Anvil) pour le mastering. Le son est bien balancé et la réalisation ne souffre pas de manque majeur au niveau technique. De plus, les 10 légendes métallisées d’Orchestre Infernal sont… bonnes en gériboire ! La Complainte à Fournier génère une mélodie très communicative grâce à des guitares qui sont à l’unisson, une rythmique puissante au deux bass drums et la voix de Marco Charest qui développe autant de la puissance hargneuse qu’une panoplie d’émotions plus assoupies. Avec son introduction qui remémore celle de Seasons in the Abyss de Slayer, La Croix Maudite demeure une chanson sombre qui est aux limites du doom métal à la Pentagram à l’exception de la voix car on sent que le chanteur à une formation death métallique car il peut atteindre les bas fonds avec sa gorge ! Habile musicalement et la chimie des musiciens se laisse entendre sur l’album. On atteint une portion intéressante du savoir-faire du groupe sur L’Abbé Bouillon avec sa partie roulante à la basse mais qui nous emmène vers une dimension plus actuelle du son du groupe mais qui se laisse rattraper par quelques moments plus classiques par la suite. Un bel exercice de combinaison des genres !

La dernière chanson, Willie reprend les paroles d’un certain Willie Côté qui raconte sa vision de la grippe espagnole lors de l’épidémie qui a frappé après la Première Guerre Mondiale. Chanson aux lourds accents doom métal, elle effleure au passage le genre grâce à des guitares justes, pesantes et en symbiose avec le reste du groupe qui propose, encore une fois, des percussions précises, une basse ondoyante et une voix exacte mais plus acerbe sur certaines portions.

La présentation visuelle est particulière. Le disque vient dans un livret au format très large, aussi gros que les nouveaux livres des contes de Walt Disney. Agréablement illustré, le livret offre aussi les textes accompagnés par un paragraphe explicatif pour chaque chanson. Orchestre Infernal a mis le paquet pour leur premier album, c’est original au niveau visuel même si musicalement, ce n’est pas l’originalité qui domine mais une chose est certaine, c’est honnête comme produit métallique et fait avec les tripes, le cœur, le sang et la sueur ! Et tout comme Iron Maiden, ce groupe nous éduque et nous informe sur des sujets tous très intéressants !

Le seul point négatif est au niveau des photos de la formation. Avec le concept proposé, je m’attendais de voir des hommes habillés en coureurs des bois, en Patriote ou en agriculteur à la Louis Hébert, ce qui se résume à des habits d’époque qui auraient appuyé le concept du groupe, ce qui aurait donné encore plus d’impact aux chansons. Nous avons plutôt droit à des photos dans le garage qui nous montrent le groupe en train de jammer le samedi soir avec quelques Coors Light sur le top des amplis…

Ce premier disque d’Orchestre Infernal est pour l’amateur du métal qui provient d’une époque assez lointaine quoique l’interprétation demeure, tout de même, un tantinet moderne.

Essayez donc, voir ?

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  Note de MU : 7.5/10 Note des Membres : --/10  

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