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 Groupe: Blind Guardian
 Album: Nightfall in Middle-Earth (1998)
Note:
9.0/10
Style : Power Metal

Compagnie : Century Media

Format : CD

Liste des pistes :

01. War Of Wrath 
02. Into The Storm 
03. Lammoth 
04. Nightfall 
05. The Minstrel 
06. The Curse Of Feanor 
07. Captured 
08. Blood Tears 
09. Mirror Mirror 
10. Face The Truth 
11. Noldor (Dead Winter Reigns) 
12. Battle Of Sudden Flame 
13. Time Stands Still (At The Iron Hill) 
14. The Dark Elf 
15. Thorn 
16. The Eldar 
17. Nom the Wise 
18. When Sorrow Sang 
19. Out on the Water 
20. The Steadfast 
21. A Dark Passage 
22. Final Chapter 
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 Auteur : Nexorak
 
Ici, on parle gros budget de production. Premièrement, Blind Guardian, les rois du thrash métal mélodique revient en force avec un nouvel album concept après avoir obtenu les droits d’auteurs pour utiliser le monde de « Middle Earth » de J.R.R Tolkien. Ensuite, le groupe nous introduit aux « interludes » (narrations) entre les chansons pour garder ses auditeurs à l’affut.


Production sonore. Plus détaillée que le précédent « Imaginations from the other side » mais tout aussi médiocre. Cette fois-ci, c’est ridicule. Le son est fort mais combien inégal. Sûrement, un problème de son avec les ingénieurs et ces putains de compresseurs si populaires au heavy metal. Des fois, les guitares enterrent le vocal, dans les passages plus calmes le vocal remonte tout seul, le drum embarque et pouf!, le vocal retourne en arrière-plan. Et là, je ne parle pas de quelque chose comme durant les solos, y a un putain de problème de volumes. Pour les connaisseurs de son, et qui ont déjà travaillé en studio comme moi, verront de quoi je parle. Et je me fous que ce soit Bauerfiend en personne ou Sielck ou Flemming qui a travaillé là-dessus, c’est vraiment inégal comme travail.


Bon. Admettons que nous ayons une oreille insensible à cela. Au niveau de leurs compositions, je trouve cet album similaire au précédent mais loin d’être « Tales from the twilight world » ou « Somewhere Far Beyond ». Pour ceux qui ont connu le groupe avec « Imaginations from the Other Side » vous serez comblé. Quant à moi, je commence à m’essoufler de ce groupe qui m’a pourtant fait tant connaître. Un autre détail qui m’agace gravement, ce sont les solos harmoniques avec un effet de distorion. On se rend compte qu’Olbrich n’a rien composé de très nouveau coté solo depuis « Somewhere Far Beyond ». Bon. Les puristes me diront que ce genre de solo, c’est la marque de commerce de ce guitariste mais n’empêche que ce « wouah-wouah » perpétuel devient énervant à la longue.


Toutefois, je reconnais que les musiciens ont tout de même essayé d’explorer de nouvelles avenues avec cet album qui me semble plus progressif à certains endroits. Il est plus intéressant que son prédécesseur. Pour les fervents du groupe, je le recommande en vous disant que c’est un bon album mais rien de plus. Mes chansons préférées, ben, il y en a que quatre : « Into the storm », « Nightfall », « Mirror, mirror » (excellente!), et « Time Stands Still ».


  Note de MU : 8.2/10 Note des Membres : --/10  

 Auteur : Julien Bazile
 
En 1998, 3 ans après le déjà excellent album Imaginations from the other side (qui marqua un léger changement de style du groupe, tourné vers un metal encore plus porté sur les choeurs et toujours plus mélodique) et 2 ans après un album de reprises diverses (The Forgotten Tales) ; le groupe allemand Blind Guardian, 9 ans après la sortie de son 1er album original, nous revient avec un album concept à classer dans la rubrique chef d'oeuvre : Nightfall in Middle-Earth.





Fans des oeuvres du mythique écrivain J.R.R. Tolkien, les quatre amis ont décidé de dédier cet album au livre The Silmarillion, racontant ainsi l'histoire à travers 22 pistes formées de 11 chansons et de 11 intermèdes divers. A travers cet album concept, on reconnaît parfaitement la patte "Blind Guardian" avec ce rythme rapide mêlé de symphonie et d'agrissivité aigre douce. Mais il est parfaitement clair que la beauté et la solidité de cet opus marque un tournant dans la carrière de ce grand groupe au style devenu unique avec le temps.





11 chansons donc pour pratiquement autant de chef d'oeuvres, rarement un album aura sonné aussi efficacement à mes oreilles. Même les intermèdes musicaux ou "narrés", très courts, qui pourraient paraître inaperçus voire un tantinet ridicules au premier abord, trouvent leur utilité au milieu de cette orgie musicale. Après une intro plutôt martiale, l'album débute musicalement par une première chanson assez agressive mais très entraînante. "Into the Storm" ne fait ainsi qu'annoncer la couleur tout en attirant déjà l'attention sur sa qualité propre (on y remarque déjà les fameux choeurs puissants qui reviendront tout au long du CD). Suit en 4 le mirrifique "Nightfall", titre qui m'a fait découvrir et aimer le groupe, qui mélange épique et rapidité avec des choeurs puissants et efficaces. L'une des meilleures chanson de l'album. La suivante, "The Curse of Feanor", entraîne moins dans son rythme général mais attire plus l'attention sur les superbes solos d'Andre Olbrich, exactement le style de chanson qu'il faut écouter au moins cinq fois pour l'apprécier à sa juste valeur : une constante chez Blind Guardian. Puis coup sur coup, 2 chansons s'enchaînent : "Blood Tears" et "Mirror Mirror". Deux chansons irréprochables et incontournables mais au rythme quelque peu différent. La 1ère étant plus symphonique et bien plus mélancholique, elle vous pénètre directement au coeur et vous transporte littéralement dans un autre monde. "Mirror Mirror" est bien plus classique, plus rapide, peut-être la plus abordable de l'album pour les amateurs de power pur et dur, d'ailleurs elle en est le single. Mais formidable elle aussi elle est, exactement le style de chanson qui vous donne la pêche, avec un Andre au top de sa forme à la guitare. Puis en 11 vient "Noldor", qui prend des allures de balade épico-mélancholique, un monstre de musicalité aux choeurs chavirants. Une chanson que j'ai mis du temps à apprécier à sa juste valeur, mais elle en vaut le coup. En 13, nouveau petit chef d'oeuvre avec "Time Stands Still", rapide et efficace, trippant à souhait, au refrain plus qu'accrocheur, bref du très bon. 13 et 14 : gros moment d'émotion avec "Thorn" et "The Eldar". La 1ère brille par une explosion de choeurs exceptionnelle au niveau du refrain, de la puissance symphonique à l'état pure, elle n'est d'ailleurs pas loin d'être ma préférée de l'album. Un must. Puis elle est suivie par LA balade, "The Eldar", divinement accompagnée au piano, qui vous appaise après une rude journée de travail. Puis vient en 18 "When Sorrow Sang", peut-être la seule que je n'ai pas accroché au point de l'élever au rang de chef d'oeuvre, mais je l'aime bien quand même : ce qui montre le niveau de qualité générale de cet album. Et on finit en beauté avec "A Dark Passage", une chanson parfaite pour marquer la conclusion, qui prend plusieurs rythmes différents et qui possède une richesse musicale intense. Un véritable bijou pour terminer ce récit musical avant un dernier épisode narratif qui referme définitivement la page de ce brillant opus.




Vous l'aurez compris : je suis un véritable fan de cet album complet et pratiquement sans défaut. Toutes les chansons ont leur puissance propre via leur composition, leur rythme, leur musicalité et la voix unique d'Hansi Kürsch ; il n'y a véritablement rien à occulter. Certaines mauvaises langues pourraient reprocher le côté sur-épique de certaines compositions (quoique le dernier album sorti en 2002 est encore plus symphonique/épique/opéra, d'où son nom), mais c'est à l'oreille de s'adapter au fur et à mesure des écoutes. Je vous donne d'ailleurs ce conseil : il faut de la patience et s'imposer plusieurs écoutes pour s'imprégner de l'album avant de l'apprécier à sa juste valeur, et plus ça va plus on se laisse entraîner par la beauté générale qu'il dégage.




Un vrai "must to have" d'un groupe exceptionnel et intemporel, aujourd'hui encore mon album préféré à vie (et ce tous styles confondus) !


  Note de MU : 9.7/10 Note des Membres : --/10  

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