Qui a dit que le thrash metal était mort? En tout cas, sûrement pas les gars de Reanimator qui ont comme ambition de remettre le thrash metal sur la carte au Québec! Venant tout droit de...
Quand on parle de Rammstein, on parle souvent de leurs clips très controversés, de leurs chansons aux paroles ambigües, mais aussi de leurs prestations scéniques surprenantes. C’est de ce dernier...
L’absence sur album a été longue mais voici que le groupe nous revient avec leur deuxième offrande pour Relapse, le très réussi Rest qui, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas du tout reposant! Après la petite introduction acoustique, nous retombons avec la véritable force qui se cache derrière Rwake, c’est-à-dire une habileté musicale ténébreuse et démembrée.C’est lourd, crotté, criard et poisseux musicalement malgré un certain contrôle de la part de la formation.
La chanson It Was Beautiful but Now It's Sour donne le ton avec ses 12 minutes de sludge métal aux confins du doom. Ce n’est pas une balade musicale qui se fera dans la facilité, Rwake est en mode écoeurantite aigue et nous pouvons le ressentir aisément sur cette chanson, surtout grâce à la voix qui conjugue parfaitement le verbe « S’essouffler » à tous les temps de l’indicatif. Ensuite c’est avec An Invisible Thread que le groupe nous surprend, une chanson plus rythmée que la précédente. Certains diront que Mastodon devrait sonner comme sur cette chanson au lieu de ce que le groupe offre depuis les trois derniers disques. Cette pièce se dégorge facilement vers la facette plus rock du groupe.
The Culling est un marathon musical de 16 minutes qui débute de façon plutôt limpide grâce à une guitare toute simple qui se mêle aux arrangements apaisants créés aux claviers jusqu’à ce que la sonorité de la caisse claire se fasse entendre pour se fondre avec la sonorité habituelle du groupe qui nous propulse vers les coutures usuelles de Rwake. Par la suite, une pièce de transition nous prépare le terrain pour Was Only a Dream, chanson qui termine l’album de façon massive, comme le tout avait commencé.
Rwake ne fait pas dans la dentelle ; c’est copieux comme présentation musicale, opaque dans la livraison en plus d’être teinté d’un mazout musical qui laisse d’énormes éclaboussures soniques sur son passage. Ce n’est pas pour toutes les oreilles, mais en période automnale et dépressive, c’est le compagnon parfait mais aucunement un baume envers la dépression saisonnière, vraiment pas!
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