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Si l’on se fie au documentaire qui vient en même temps que la sortie du disque, le processus de création de cet album éponyme de Staind ne s’est pas fait dans la joie, la folichonnerie, la camaraderie et la bonne humeur. Ce fut un tantinet intense et à couteaux tirés. Et ca se ressent dès la première chanson, Eyes Wide Open avec sa rythmique très métallique, mais très bien contrôlée mélodiquement, pour le groupe et la voix d’Aaron Lewis qui est au summum de ses capacités d’enragé.
Si vous cherchez le nouveau tube sucré de Staind sur cet album, tout comme It’s Been a While à l’époque, eh bien il n’y en a pas ! Malgré une carrière en parallèle d’Aaron Lewis comme chanteur country à l’eau de rose, nous ne retrouvons pas de balade sur le disque de sa formation principale; ce n’est que du métal moderne mais avec une bouteille complète de nitro dans le carburateur à l’exception de l’introspective Something to Remind You à la toute fin mais qui demeure une chanson sans grand potentiel commercial. Not Again, la deuxième pièce du disque poursuit dans la même lignée que la première avec ses guitares éraillées, une basse ondulante et le chant en mode ébouriffé.
Le groupe a été fortement éprouvé par tout ce qui se passait à l’interne, les pressions de l’entourage et les crises de personnalités. Une autre facette qui dérange le groupe est l’omniprésence des détesteurs anonymes du net qui postent des commentaires excessivement négatifs au sujet groupe sur des sites comme Blabbermouth.net par exemple. Staind prend sa vengeance avec la chanson Wannabe (qui n’est pas un cover des Spice Girls soit dit en passant) qui décrit, sur une trame métallique au goût du jour et légèrement fredonnée à la façon rap quoique le tout est sauvé par un riff bien gras après le refrain, l’existence probablement misérable des anonymes du net.
Avec la chanson Failing, c’est un clin d’œil à la période grunge, influence majeure de Staind, car cette chanson possède des similitudes qui s’apparentent rapidement à ce qu’Alice in Chains fait ou faisait musicalement avec des tournures sonores sombres… Une chanson comme Take A Breath nous rappelle pourquoi, à l’origine, Staind a réussi à ce mettre sur l’échiquier métallique car la maison de disque faisait la mise en marché du groupe comme étant un hybride de Tool ( ????). Et sur cette chanson, ainsi que sur The Bottom, nous pouvons retrouver cette hypothèse de l’époque, un tantinet, quoique la voix de Lewis sur celle-ci et sur tout le disque soit bien souvent en mode éraillée, ce qui peut dérouter certains auditeurs qui préfèrent ce groupe en mode plutôt crémeux.
La hargne se fait sentir sur ce disque, ce n’est pas un album de joie, de licornes et de pétunias ! Avec cette dimension agressive, je suis plus apte, prêt à écouter ce groupe et à avoir une oreille attentive.
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