Joel Grind, le beau blond, a réussi son pari qu’était celui d’offrir un autre album de métal punké au maximum et aucunement ennuyant! À l’époque, Grind faisait le tout par lui-même, seul comme un loup solitaire mais maintenant, Toxic Holocaust ressemble de plus en plus à un véritable groupe car Conjure and Command est le résultat d’un travail d’équipe, une première pour le groupe!

Sans vouloir faire celui qui comprend la patente, il est facile de ressentir que la chimie est bonne sur l’album car Grind s’est entouré d’un gars d’expérience et avec qui Toxic Holocaust avait déjà fait de la tournée en plus de l’album précédent, c’est-à-dire Phil Zeller (qui jouait avec Rammer) à la basse ainsi que Nick Bellmore de Kingdom of Sorrow aux percussions ; un musicien qui n’a pas fait de tournée avec le groupe auparavant mais qui a offert son studio pour que Conjure and Command puisse y être enregistré.


Sur ce disque, nous retrouvons des riffs larges, ouverts et qui pullulent le vieux thrash des années 80/90 mais avec cette impétuosité moderne avec des pièces métalliques comme la très Slayeresque qu’est Nowhere To Run ou In The Depths (Of Your Mind) avec l’introduction à la batterie qui se décharge vers une panoplie d’excitations métalloïdes, toutes très bien contrôlées par le trio.

Mon coup de mailloche sur la tête va à la chanson Revelations, et pas dans un sens rébarbatif mais plutôt dans une optique de surprise, avec son riff très intense après le refrain qui s’enligne vers un solo et une cadence thrashy qui te font lever la main sans en avoir vraiment le choix!

Conjure and Command, avec ses 32 minutes de bombardements, demeure un excellent choix musical pour ceux qui apprécient le métal sous toutes ses coutures !

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