Les rois finlandais du black/viking folk sont de retour avec un mini-album intitulé Tulimyrski, qui signifie en finnois la tempête de feu. Il est une fois de plus distribué sur l’étiquette locale...
Des super groupes, c’est toujours intéressant car on se demande souvent si ce ne sont pas des musiciens qui nous refilent leur crap qu’ils ne peuvent pas passer avec leur formation principale. Avec...
All Guts, No Glory
As Hammer To Anvil
Your Funeral, My Feast
Through Cadaver Eyes
Death Knell
Distorted And Twisted To Form
I Rot Within
Dis-assembly Line
Necrotized
Funereality
So Let it Be Rotten…So Let it Be Done
Un retour aussi inattendu que de voir (et surtout entendre!) une religieuse en train de sacrer après une machine à poker au casino ! Exhumed, on les croyait morts et enterrés mais il semble que Matt Harvey se soit retroussé les manches et a remodelé son groupe à son goût. Et Exhumed y va à fond la caisse sur ce disque mais selon les dires de Matt Harvey lui-même, la formation n’a pas tenté de se surpasser au niveau technique mais plutôt d’y aller dans la simplicité en proposant des pièces qui sont plaisantes à faire en concert.
L’émulation face à Carcass est toujours prédominante dans le son du groupe avec le même type de voix, le son des guitares comparables à celle d’une scie circulaire sectionnant les dents d’un yack et les impulsions aux percussions. Il n’y a que le thème médico-légal qui n’est pas effleuré car Exhumed demeure un groupe qui préfère son gore bien dégoulinant.
Et c’est efficace comme album car en plus d’y aller avec un death-grindcore puissant, les chansons sont de véritables hymnes à nous rester imbriquées dans le subconscient. C’est très accrocheur, à la base, pour ce genre de métal. Ne soyez pas surpris de fredonner vulgairement le refrain de Your Funeral, My Feast malgré que les paroles soient difficiles à suivre sans les avoir devant nous…
Rapides, efficaces et maniaques, les chansons se suivent et se ressemblent un tantinet mais possèdent toutes leur identité particulière, un peu comme des jumeaux. Avec Death Knell (rien à voir avec la pièce de Ghost) la cadence est rapide et le travail aux guitares est serré, le tout bien charcuté par les voix morbides d’outre-tombe et le son du glas qui sonne son timbre mortel. Dis-assembly Line propose un véritable barrage de coups de bass drums qui entretuent les riffs qui tentent de se frayer un chemin dans cette tuerie métallique. En y allant avec Funereality, et son jeu de mots exquis, nous sommes en présence d’un gros riff très gras qui propulsera les corps à la volée lors de leur prochaine tournée, le tout bien juteux dans un ragoût de la vieille école et des voix grassouillardes en majorité mais qui copulent avec une voix plus thrashy qui s’apparente à celle de Steve « Zetro » Souza, ancien gueuleur d’Exodus. L’album se cloture avec l’hyperactive So Let It Be Rotten... So Let It Be Done qui rendrait le duo de guitaristes qu’est King/Hannemann fiers de leurs progénitures!
Pour un retour en force, s’en est tout un ! C’est un album pour les amateurs du genre death-grindcore qui aiment avoir du bon temps en écoutant de la musique et en laissant de côté les failles techniques, c’est comme regarder un vieux film d’horreur, il faut le prendre comme il est sans s’attarder aux pépins techniques !
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