En avril 2008, le groupe gothic/folk metal Midnattsol distribue sa seconde offrande, "Nordlys", sur Napalm Records/Fusion3. Mené au vocal par Carmen Elise Espanæs, la soeur de Liv Kristine,...
Alors que Luca Turilli s’amuse à changer de classification sa musique autant qu’il sort d’albums différents sur le marché mais tous similaires, Rhapsody offre son dernier opus avec la compagnie de...
Projet en parallèle de Peter Tagtgren du plus que surfin Hypocrisy, Pain sert de catalyseurà l’homme derrière le micro et la guitare. C’est pour Tagtgren une façon d’exorciser, bien souvent, les succubes qui le hantent… pour différentes raisons ! Encore marginal de notre côté de l’Atlantique, Pain est un véritable super groupe en Europe. Les nombreuses tentatives de percées ici ont pratiquement toutes échouées.
Son groupe principal obtient un succès plus retentissant en Amérique quoique Pain ait un potentiel commercial plus fructueux. Mais pourquoi se fait-il que rien ne bouge pour Pain ici ? Le talent y est, les chansons sont bonnes mais la sauce ne colle pas.
Pourtant, avec ce disque, Pain étonne une fois de plus avec une version métal-électronique plus que profitable qui devrait plaire aux amateurs de groupes comme Rammstein par exemple ou même Fear Factory.
Mais au lieu de chercher le pourquoi du refus du peuple nord-américain, je vais plutôt me concentrer sur la présentation de l’album qui comprend des chansons agréables qui allient la puissance du métal, un petit kick de musique pop et une portion de musique électronique non-négligeable.
Dès les premiers bizouillages sonores en insérant le disque, nous sommes en présence d’un clavier très trance qui se déverse sur un métal hurlant. La table est mise, l’album sera pesant car la chanson Let Me Out possède les qualités d’une pièce complète dans ce domaine électro-métal. Le premier extrait de l’album,Dirty Woman, est en quelque sorte un pastiche ou un clin d’œil à AC/DC (plus spécialement à la chansonStiff Upper Lip en introduction) car il reste que la mélodie très boogie boogie de la chanson peut nous rappeler ce que fait le groupe d’Angus Young en plus de la voix assez effilée de Tagtgren.
The Great Pretender possède cette rythmique très marche militaire en ouverture quoique par la suite, nous retombons dans des méandres plutôt pimpantes avec des ambiances aux claviers qui accompagnent les guitares toujours lourdes. Dans le domaine lourdaud, on retrouve aussi Monster qui est musclée musicalement et qui possède le même genre d’impétuosité que le matériel que pouvait faire Hypocrisy à l’époque de Catch 22.
Dans le domaine plus teinté à la guimauve, deux pièces sont aptes à faire partie de ce groupe soit la chanson Leave Me Alone quipropose une version de Pain plutôt pausée mais qui sort les griffes lors des refrains tandis que sur Season Of The Reaper,nous sommes en mode ténébreux et apocalyptique, car c’est le genre de chanson qui termine bien souvent les derniers enregistrements d’Hypocrisy donc, une longue descente aux enfers.
C’est la première fois que je mets autant de comparaison avec Hypocrisy lorsque j’analyse une production de Pain, est-ce parce que la facture est plus lourde qu’à l’habitude ? Fort probable ! La dimension électronique est toujours présente mais elle se fait plus timide, restant dans l’ombre des guitares tonitruantes!
Pas leur meilleur mais vraiment satisfaisant comme album!
>>> Si vous êtes une compagnie ou un groupe, rock / metal / autres, vous pouvez nous envoyer un courriel, pour promotion, critiques d'albums ou publicité : marc[@}metaluniverse.net
>>> If you are a label or a band, rock / metal / others, you can email us for promotion, cd reviews or advertising: marc[@}metaluniverse.net Conception graphique : Marc Desgagné - Programmation : Andrew Gagné - Samuel Falardeau