Un petit buzz souffle sur ce groupe norvégien qui captive le monde entier par son amalgame sonore qui comprend les rythmiques punks et saligaudes d’un Turbonegro en plus des attaques vigoureuses du black métal. Habile n’est-ce pas ?

L’habile mélange porte fruit sur ce disque qui arbore une pochette très américaine produite par John Baizley de Baroness. Chantées dans leur langue maternelle, les chansons du groupe sont des hymnes à la défonce ! Parfois, c’est beaucoup plus punké que métallisé comme sur Blodtorst qui se veut une pièce de poings en l’air lors des concerts ou Mjød.

Quand les deux mondes s’entrechoquent, c’est à ce moment que nous sommes en présence d’une véritable force de la nature scandinave. Ulvetid, par exemple, débute comme les classiques de Turbonegro pour ensuite se moudre avec la tonalité black métallique que pouvait offrir Emperor à l’épque d’In the Nightside Eclipse pour ensuite faire un aller-retour avec le style de base et revenir vers la noirceur!

Et c’est la beauté qu’offre ce groupe, l’effet de surprise ne s’estompe pas, c’est bien soudé ensemble et aucunement prétentieux dans l’optique qu’un groupe veuille jouer des deux côtés de la clôture. La version nord-américaine de l’album comprend des chansons en bonus qui proviennent de démos ou d’enregistrements pour la BBC.

Tout comme les groupes les plus nationalistes norvégiens de la portion black métallique de ce monde, Kvelertak chante dans sa langue (ne vous laissez pas surprendre par le titre anglais qu’est Sultans of Satan car les paroles sont en norvégien !) ce qui offre une dimension plus qu’intéressante au groupe.

Bref, un album de défonce rempli de cris rassembleurs et de rythmiques non-habituelles pour ce genre de groupes, ce n’est pas pour rien qu’il y a un buzz immense autour d’eux !

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