“Je ne crois pas que les membres de Korn soient très enthousiasmés par mon groupe Stillwell… »

Reginald « Fieldy » Arvizu, bassite de Korn et guitariste de Stillwell.



Stillwell est le projet en parallèle de Fieldy, le bassiste de Korn. Dans ce groupe, il y joue de la guitare. À ses côtés, on retrouve Wuv de POD aux percussions et deux inconnus, en la personne de Spider à la basse et Q aux voix.

L’an dernier, au Heavy Mtl, j’ai eu l’opportunité de participer à une entrevue avec Fieldy en présence de mon collègue BangBangesque Kristof G et Charles de NoMag. Nous avons parlé longuement avec Fieldy et le sujet Stillwell est arrivé sur la table après qu’il nous ait remis à chacun, un plectre ou pick de guitare.

« C’est du street metal ! » nous avait annoncé Fieldy, fier de son nouveau «fiston».

Regards dubitatifs de notre part...

Avec l’accessibilité offerte par le net, nous avons eu droit à quelques bribes musicales mettant en vedette Stillwell qui jouait On & Poppin’ ou Whole Lotta Love de Led Zeppelin, l’effet demeurant assez, euh… bof…

Et maintenant, l’album Dirtbag. Ca vole très bas, ça rase le sol de près, ne soulevant aucune poussière…

Stillwell étant l’exutoire de Fieldy, on imagine facilement ce dernier présenter ses pièces aux autres membres de Korn, son groupe principal. Les autres lui ont probablement rappelé que son talent résidait dans le domaine de la guitare basse, et qu’il devrait se concentrer sur ce médium, très poliment. Lui, en retour mais avec une légère frustration, a monté son propre groupe en parallèle.

Et le résultat est… ça ! Un groupe très linéaire qui ne cause aucune surprise. Un chanteur énervant au coton, une ligne directrice très ennuyeuse et une qualité musicale qui plafonne très rapidement.

C’est très commun, une sonorité qui nous ramène à l’époque de la fin des années 90 où tous les labels voulaient avoir sa part du gâteau nu-métal en signant n’importe quoi, en laissant Ross Robinson produire l’album en espérant profiter du filon.

Au niveau sonore, c’est de qualité douteuse, rien ne ressort et rien n’épate ! Les riffs sont répétitifs et empruntés à gauche et à droite. Étrangement, la meilleure chanson demeure la dernière du nom de « Street Metal » qui est un rap…

En gros, c’est plate en sacram**t