Paru en 2009, Days Over Hell est le 2e produit à se mettre sous la dent pour les amateurs de Glam Rock et D.O.H par le fait même. Avant d’entendre le nouvel album à venir en 2010 (Death of Heroes), nous nous permettons d’analyser ce CD qui avait des choses à prouver.
D’une qualité de production sans faille, Days Over Hell nous lance en introduction une séquence musicale en partie électronique qui fait l’effet de piquer la curiosité de l’auditeur. La pièce ‘Hollywood Baby’ est très efficace avec un rythme de base accrocheur et un refrain des plus classique mais qu’on peut facilement se remémorer. Celui-ci est encore plus intéressant en ce sens que la batterie ne répète jamais le rythme du précédent. On y garde la même mélodie vocale ainsi que les paroles mais la batterie provoque une belle intensité qui progresse à chaque occasion. La suite de l’album nous offre généralement des séquences rythmiques bien agencées avec cependant, des mélodies vocales moins recherchées à quelques occasions. Celles-ci s’appuient souvent sur la guitare sans vraiment être uniques et personnalisées.
Globalement, Days Over Hell a cette capacité, dans sa simplicité, d’assurer que l’amateur ait cette facilité de mémoriser les rythmes principaux ainsi que les refrains qui restent en tête assez facilement. C’est une qualité que n’ont pas tous les groupes, c’est important de le mentionner. Ce qui est assez particulier sur 'Days Over Hell', c'est que l'album s'améliore plus les pièces passent. Il s'agit ainsi de ne pas désespérer si vous n'aimez pas ce que vous entendez d'entrée de jeu. Les agencements de la voix et des guitares sont mieux intégrés dans les pièces et créent un meilleur effet global. C'est le cas de 'Lucifer's Garden, Burn the Cities et So Sorry...'. Sans révolutionner le créneau, cet album intégre assez bien les éléments qui le composent.
D.O.H avait quand même, lors de sa création, susciter un fort intérêt avec la reprise de la trame sonore de ‘Ghostbusters’ qui avait été un élément déclencheur dans les débuts de D.O.H. De plus, 2010 a été une années où le groupe a participé au 2nd Skin Rock Contest, ce qui a permis au groupe de faire voir davantage dans la région de Québec.
D’une qualité de production irréprochable, Days Over Hell permettra à D.O.H. de se faire une certaine niche sur le marché. Il reste à voir comment le groupe profitera de l’opportunité de la scène pour aller chercher sa part d’un public qui reçoit beaucoup en musique pour 2010.