Le groupe italien
Koan Quartet évolue dans un style entre le rock progressif, le jazz et le fusion. La plupart des titres sont instrumentaux et il s'agit principalement d'un élan très progressif des musiciens. Que ce soit la trompette du pigiste Chuck Findley ou le saxophone du pigiste Luciano Ciaramella, le point de mire demeure la création d'une atmosphère sombrement dynamique et calme.
Toutefois, ce n'est pas parfait et il faut être très ouvert à ce style pour que notre attention demeure stable. Malgré qu'il tente quelques fois, en vain, de créer une atmosphère un petit trop étrange, il se débrouille bien lors qu'il utilise plus de vivacité dans son intensité, comme c'est le cas sur "Pulsar". Quelques moments sont plus irritants lorsque Koan Quartet essaie de sur-exposé certaines sonorités. Il faut dire que même si la touche rock progressive se veut visible, il y a aussi l'approche avec le fusion. L'apport de ce style fait plus pencher la balance vers les amateurs de jazz/fusion. Il y a certains éléments qui me font penser à l'album solo du guitar hero québécois Marc-Angré Gingras sur son album MAG Project. Cependant, l'émotion est beaucoup plus perceptible dans le cas de MAG.
Avec cette critique, le but était seulement de proposer un petit quelque chose de différent et la qualité des musiciens de Koan Quartet est fort intéressante. Il n'est vraiment pas parfait. D'ailleurs, plusieurs sonorités du clavier de Gianluca Grasso me rendent vraiment agressif. Une accumulation de sonorité inutilement aiguë est le mélange idéale pour la crise de nerf. Vous serez averti.
MySpace:
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