Pour le nouveau-né du groupe Suédois HammerFall intitulé No Sacrifice, No Victory, nous avons droit au retour de Fredrik Larsson (bassiste original) et à un nouveau guitariste en Pontus Norgren (ex Talisman et The Poodles). Ce dernier remplace Stefan Elmgren qui a décidé de se consacrer à sa carrière de pilote d’avion.

L’album débute sous le rythme galopant de la pièce ‘Any Means Necessary’. La mélodie de la guitare est accrocheuse et le solo est fort bien exécuté même si un peu court. On remarque encore une fois les influences du groupe Accept (London Leatherboy vient à l’esprit). ‘Life Is Now’ continue dans la même direction que la pièce précédente. La mélodie lassant plus de place à la section rythmique et à la voix. Le résultat est bien, mais encore une fois, sans être mauvais, on est en présence de déjà vu. Le son et le style de guitare de ‘Punish And Enclave’ nous font encore une fois penser à Accept. La seule chose qui nous fait revenir dans le monde de HammerFall est la voix de Joacim. Après une introduction inutile de près d’une minute, ’Legion’ s’avère une très bonne composition. Digne des belles années de HammerFall, on croirait être dans l’ère ‘Legacy Of Kings’. La batterie est rapide, le refrain est accrocheur, la basse est omniprésente. Après cette bonne composition, nous avons droit à une introduction d’orgue menant à la ballade ‘Between Two Worlds’. HammerFall est réputé pour leurs ‘Power balades’, cette dernière ne fait pas exception avec son style acoustique. Tellement prenante qu’on penserait écouter du vieux Scorpions. Après deux bons morceaux, et après une pièce générique, on retrouve l’instrumentale ‘Someting For The Ages’. Cette dernière est une très bonne surprise! Il faut croire que la première contribution du nouveau guitariste est une réussite. Après cette très bonne composition, le reste de l’album nous laisse un peu sur notre appétit. Certes, la pièce titre n’est pas méchante, mais au risque de se répéter, rien d’extraordinaire une fois de plus. L’album se termine avec une reprise du seul succès du groupe The Knac : My Sharona. De toutes les pièces pensables, HammeFall s’est arrêté sur elle... Ce choix en dit long en matière d’originalité, d’autant plus que la reprise est presque identique à l’original malgré une légère amélioration au niveau de la teneur de métal.

Avec cet album, HammerFall reste fidèle au style auquel il nous a habitués par le passé. La musique est simple, mélodique, puissante et accrocheuse. Elle est aussi très clichée et dépourvue d’originalité, même quand il est temps de choisir une pièce pour en faire une reprise. La voix de Joacim est très énergique et il nous livre une bonne performance. Pontus, le nouveau guitariste, s’est bien intégré au groupe. Il reste à voir s’il aura la possibilité de contribuer davantage à l’écriture du prochain album.