Sang, massacre haineux, erreur chirurgicale; quoi de mieux pour présenter un groupe death metal/goregrind? Créé en 1988,
General Surgery`a produit plusieurs démos, mais c'est seulement son second disque en 2009, "Corpus In Extremis: Analysing Necrocriticism". Amateurs de metal extrême du Québec, vous ne serez pas déçus avec cette sortie. Du goregrind/death metal à la Carcass efficace qui défonce littéralement toutes les cellules de notre pauvre cerveau. Dans mon cas, ce n'est pas le style qui retient le plus mon intention en général. Il me faut plus qu'un simple petit défoulement pour attirer vraiment mon attention. Avec General Surgery, je retrouve quelques particularités qui me donnent vraiment le goût de "thrasher" avec des entrailles.
Plus sérieusement, General Surgery ajoute un petit effet au chant d'Erik Sahlström et les guitares sont souvent percutantes. Au niveau des guitares, je tiens surtout à souligner les pièces "Restrained Remains" et "Exotoxic Septicity". Réelle fixation sur tout ce qui entoure les éléments médicaux, General Surgery manipule bien ses instruments chirurgicaux pour démembrer admirablement ses victimes. Rapide et brutal, le rythme grind est exploité grandement grâce à de longues pièces de trois ou quatre minutes, même si la majorité des morceaux sont moins de deux minutes.
Originaire de Stockholm en Suède, nous devons rapidement comprendre que le groupe ne fera aucun compromis. Masterisé par Peter In De Betou (Bring Me The Horizon, Darkane, Dimmu Borgir), la production est solide et nous pouvons pleinement bénéficier du défoulement collectif sanguinaire offert par la formation.
En général, "Corpus In Extremis: Analysing Necrocriticism" est une bonne suite pour General Surgery. Il reste fidèle à l'opération gore des membres. Une sortie intéressante pour les fans de Napalm Death, Carcass, Nasum.
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