Originaire d'Helsingborg en Suède, le groupe rock pop/new wave
The Sounds n'en est pas à ses premières notes. Avec la sortie de sa troisième offrande, "Crossing The Rubicon", le 2 juin 2009, il tente d'envahir le marché musical en Amérique du Nord. Depuis quelques années, The Sounds a collaboré aux films Destination finale, Destination finale 2, et Destination finale 3. Bref, il obtenait une belle visibilité, sans nécessairement recevoir une incroyable reconnaissance dans notre pays. D'ailleurs, il participe à une tournée en Amérique du Nord dès la fin du mois de mai avec le groupe No Doubt. Toutefois, c'est le groupe québécois Paramore qui est sur place lors du soir de No Doubt au Centre Bell à Montréal.
Sur ce troisième album, vous pouvez encore entendre la voix toute particulière de la chanteuse Maja Ivarsson, qui entre dans le registre de formations tels que Paramore, Cranberries, etc. Les influences rock et new wave continuent d'être la marque de commerce de ce groupe créé en 1999. L'usage du synthétiseur par Jesper Anderberg changera l'approche que vous aurez avec cette sortie, puisqu'il s'avère un élément important dans l'ambiance et la puissance des mélodies de toutes les chansons. Il est évident que la sonorité donnée à cet instrument n'est pas la plus courante de nos jours (electro, pop, ambiant, new wave). De courtes mélodies typiques des années 80, un petit choeur et une voix fougueuse se distinguent sur la pièce "Lost In Love". Laissant de côté tout ce petit univers dance electro pop, il sait comment donner une bonne dose de rock avec "No One Sleeps When I'm Awake", "4 Songs & a Fight" et l'une de mes pièces préférées, "Beatbox".
Ce n'est pas un disque qui est très facile d'accès, et il faut avoir l'esprit ouvert pour assimiler le son new wave. Il est surprenant de constater un retour de ce style en 2008-2009. L'effet positif créé par la qualité du chant féminin plus heavy aide The Sounds à ne pas nous offrir un petit plat réchauffé electro pop. Le terme dance rock décrit mieux la base musicale des compositions. Sur "My Lover", nous pouvons trouver étrange certaines sonorités au synthétiseur, mais le rythme demeure soutenu avec un débit plus rapide. De plus, The Sounds a préparé un simple très accrocheur avec "Dorchester Hotel", qui aura sans aucun doute sa part de gloire sur les ondes radio alternatives.
Dans l'ensemble, la qualité de l'album "Crossing The Rubicon" est très élevée pour un style léger, que nous devons bien savourer pour en apprécier complètement l'essence. La variété des pièces augmente grandement la durée de vie de l'album. Pour ce qui du mouvement new wave, dance, rock, je vous recommande fortement au moins une écoute attentive. Il ne donne pas le goût de se défouler en s'arrachant les vertèbres du dos, mais c'est un bon mélange new wave retro et de rock moderne.
Mes pièces préférées: "No One Sleeps When I'm Awake", "Underground", "Dorchester Hotel", "Beatbox" et "Midnight Sun".
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