Nous voici 9 ans après le dernier album studio du groupe intitulé The Gathering. Qu’est devenu Testament depuis ce temps??? Au cas où vous auriez manqué la dernière tournée du groupe, Alex Skolnick est de retour. Il avait quitté le groupe afin de poursuivre dans le côté Jazz de la musique, ce qu’il fait toujours d’ailleurs. Sa seule présence pique déjà la curiosité de plusieurs pour le nouvel album du groupe. Mais ce n’est pas tout. Le batteur n’est pas Louie Clemente (santé), ni Nick Barker (visa de travail), mais nul autre que Paul Bostaph (Forbidden, Slayer et Exodus)! Un second séjour avec le groupe et une deuxième raison de vouloir écouter le nouvel album de Testament.
Fini les présentations, passons à l’album. Après une petite introduction, on retrouve la pièce More Than Meets The Eye. Dès lors, nous savons que Testament est de retour en force. Cette pièce est digne des meilleurs efforts du groupe. Nous retrouvons par la suite The Evil Has Landed. Grâce à Mr. Bostaph, cette dernière n’est pas juste une autre chanson Thrash, mais une pièce remarquable. Pour les amateurs de ‘thrash-pit’ vous serez comblés avec la pièce titre ainsi qu’avec Henchman Ride. The Persecuted Won’t Forget est LA chanson de l’album, non seulement pour ses sections rapides, mais aussi parce qu’elle met en valeur le côté plus technique du groupe qui est souvent relégué aux oubliettes. La pièce F.E.A.R. quant à elle représente très bien les racines du groupe : rapide, lourde et avec un refrain très accrocheur. Elle est idéale pour les concerts. Elle est aussi très mélodique ce qui est la caractéristique de l’écriture d’Alex Skolnick. L’album se termine avec une pièce basée sur des changements rythmiques qui alternent entre le monde progressif et le monde métal. Ce qui est plutôt différent du reste de l’album, d’où l’emplacement à la fin du disque.
En conclusion, même si plusieurs années séparent les deux derniers albums de Testament, ‘’The Formation Of Damnation’’ continue où ‘’The Gathering ‘’s’était arrêté. Même certains passages plus mélodiques nous font remonter le temps jusqu’aux albums The Legacy et Souls Of Black avant le départ d’Alex Skolnick. Le seul point négatif est le fait d’avoir patienté si longtemps…