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 Groupe: Mastodon
 Album: Remission (2002)
Note:
8.5/10
Style : Groove Metal

Compagnie : Relapse Records

Format : CD

Liste des pistes :

01. Crusher Destroyer
02. March of the Fire Ants
03. Where Strides the Behemoth
04. Workhorse
05. Ol'e Nessie
06. Burning Man
07. Trainwreck
08. Trampled Under Hoof
09. Trilobite
10. Mother Puncher
11. Elephant Man
12. Emerald (bonus)

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 Auteur : Pier-Philippe Moreau
 
Comme tout grand cru a déjà été piquette, le premier album de Mastodon ‘’Remission’’ nous prouve que le démo ‘’LifesBlood’’ n’avait pas été fait à son plein potentiel. Je vous rappelle que la première parution de cette formation avait été assez décevante. Bien qu’instrumentalement pas mauvaise, «LifesBlood» était très décevante question chant. Les partitions contenaient très peu de paroles, ses dernières se mélangeaient très mal avec la musique et l’utilisation de «screams» et de «growls» se faisaient à outrance. Mastodon, par contre, se reprend merveilleusement bien dans cet album et cela pour notre plus grande joie. Toutes les lacunes précédentes sont révolues. Les mélodies gagnent en intensité et en technique spécialement pour la batterie de Brann Dailor. Sur cette création, les paroles sont plus constantes et longue tout comme le jeu musical. Ce qui nous fait cadeau d’un disque très agressif et brutal, mais qui reste quand même tout à fait fluide.

On ne peut pas le cacher, le style de ces fiers néandertaliens à évolué. La guitare de Brent Hinds et de Bill Kelliher se veulent plus énergiques et techniques ; et nous offrent très souvent un son très lourd tout au long de l’album. Troy Sanders, bassiste de la formation, quant à lui, sait se faire plus entendre, même si le son de cet instrument reste très effacé face à celui des autres. Cependant le clou de cet album au niveau performance est selon moi celle du batteur Brenn Dailor. Ce dernier est sorti de sa coquille pour nous offrir une brutalité encore plus intense que lors de la démo de Mastodon. Sur quelques pièces, par exemple «Where Strides The Behemoth», on entend presque juste la batterie tellement il joue avec intensité. De plus, il ne se limite pas à des passages répétitifs. Notons également que l’album «Remission» a connu un grand succès avec «March Of The Fire Ants» sur les ondes d’«Headbangerballs».


Cet album qui est la vraie naissance de la formation Mastodon débute avec la chanson «Crusher Destroyer». La chanson débute en nous laissant dans une incertitude certaine, car des sons électroniques débutent les quelques premières secondes de la partition. Cependant, nulle raison de s’affoler. La partition de la batterie met une ambiance très violente à la chanson. Les guitares quant à elles, nous offrent une alternance particulièrement intéressante entre les passages très intenses et ceux très doux qui appuyent très bien les passages plus rapides de la batterie.

Le changement le plus intéressant de cet album est au niveau du travail des chanteurs qui s’est énormément amélioré. Ils utilisent un «scream» plus constant en délaissant l’abus de «growl» très pressant de leur démo. De plus, le travail de rédaction des chansons se veut beaucoup plus poussé offrant des chants beaucoup plus constants et des paroles beaucoup plus longues. «Crusher Destroyer» nous plonge dans l’univers de Mastodon à merveille et nous donne soif du reste de l’album.

Ce petit bijou de ses artisans du silex se poursuit avec «March Of The Fire Ants». Cette pièce qui grâce à sont vidéoclip a permis à Mastodon de faire parler énormément de lui. Très rapide, mais moins agressive et beaucoup moins prédominante comparativement à la partition précédente. Le jeu se veut très constant et un brin redondant, mais reste quand même très attrayant pour l’oreille. De plus, les vocaux laissent plus ample place à l’instrumental, mais d’une façon qui leur réussit contrairement à «LifesBlood», le précédent démo. Loin d’être la meilleure pièce de l’album, cette chanson n’en reste pas moins une très bonne. On ressent malheureusement un peu trop le fait que cette chanson fut faite avec un style plus grand public que les autres.

Puis suit la pièce «Where Strides The Behemoth» qui reprend le style de la première pièce de l’album en alternant passage plus brutal aux passages plus doux et mélodieux. Cette alternance pourrait sembler quelque peu bizarre pour certains, mais je vais vous expliquer pourquoi elle est si intéressante. Lorsque quelqu’un écoute de la musique, son esprit finit par l’identifier comme bruit sonore ambiant de moindre importance. Cependant, dès que notre cerveau se laisse induire en erreur, Mastodon reprend de plus belle pour éveiller nos esprits.

La pièce «Workhorse» est quant à elle du même acabit. Cependant, on peut y noter de légère nuance principalement regroupées dans le chant. «Workhorse» possède beaucoup plus de paroles que ses prédécesseurs tout en contenant de longs passages réservés exclusivement aux instruments. Avec la chanson qui suit, on se rend compte que certaines légendes sont éternelles. Oui, chers amis, même de leur lointain passé de l’âge des mammouths et des outils de silex, le groupe nous offre une pièce en honneur du monstre du Loch Ness. La pièce «Ol’Nessie» se veut une des plus douce sinon la plus douce de l’album. De plus, même si les paroles sont très rares on ne ressent aucun manque, car on se laisse facilement transporter par la mélodie enivrante.

Après cette petite pause reposante, l’album reprend sa saveur originale avec «Burning Man». Cette pièce, une des plus intenses, nous réveille et nous donne une envie très intense d’«headbanger». Le batteur nous offre un jeu très rapide tandis que le bassiste nous offre une des rares partitions ou nous pouvons agréablement entendre son œuvre. Du moins, pour les oreilles attentives.

Plus loin vient la partition de «Mother Puncher» qui vient donner un petit vent de renouveau. Faisant grimper encore un peu plus l’intensité du jeu. Les guitares y sont hallucinantes et le jeu de la batterie égal à lui-même. Malheureusement, le son de la basse se veut à nouveau très difficile à percevoir.

Puis pour finir ce premier grand album de cette grande formation, on nous offre «Elephant Man», une pièce qui nous fait vivre un petit sentiment d’émerveillement avec une mélodie enchanteresse et très entrainante. La pièce est selon moi parfaite pour conclure l’album.

En conclusion, cet album nous fait comprendre à quel point Mastodon est talentueux et a un avenir garanti sur la scène tant est aussi longtemps qu’il jouera une musique qui vient du cœur et de l’âme.

Mais non cette critique n’est point terminée. Cette petite partie est strictement réservée à ceux qui voudront acheter l’édition limitée de l’album. Celle-ci contient une pièce supplémentaire «The Emerald» qui est une reprise de Thin Lizzy. Cette pièce se veut un peu plus rock. Les jeux y sont donc beaucoup moins impressionnants que sur le reste de l’album. Personnellement je vous conseille de débourser un peu plus pour la version limitée simplement pour ce petit bijou.


  Note de MU : 8.5/10 Note des Membres : --/10  

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