La majorité des amateurs de power metal ont déjà entendu le nom de Domain, qui existe depuis la fin des années 80. Grâce à son approche souvent hard rock, il parvient à se distinguer dans sa sonorité power metal. En 2005, Domain proposait "Last Days of Utopia", une incroyable sortie qui était d'une qualité très percutante. En 2006, il revient avec son huitième opus, "Stardawn". Encore une fois, la profondeur est au rendez-vous avec les invités et les petits suppléments à l'intérieur de cette production.

Outre les mélodies toujours aussi accrocheuses, qui proviennent souvent du hard rock, le groupe continue d'offrir des coeurs ("Temple of the Earth") et une touche semi-classique. Carsten "Lizard" Schulz était en charge du chant sur cette sortie et le résultat est convaincant. Elle se distingue bien par sa teinte des autres chanteurs du même style. Cependant, suite à la sortie de "Stardawn", il a quitté Domain. Les invités sur l'album sont Ferdy Doernberg (Axel Rudi Pell, Uli Jon Roth), Michael Voss (Casanova), Tarek Maghary (Majesty), Val Halla, Jr. (Iron Mask), et Connie Andreszka (Circle Of Pain).

Il faut souligner une très belle reprise de Chris De Burgh avec la pièce "Don't Pay the Ferryman". Elle est très hard rock et avec une forte influence des années 80. Comme le titre le suggère, "I Ain't No Hero" est la classique ballade placée au milieu d'un album power metal. Tragique et soutenu par le vocal et le clavier, le morceau est dans la pure veine clichée du style musical. Par la suite, le contraste est assez important avec un rire lors du début de "Headfirst into Desaster". Une petite pièce pour prendre de la bière en voiture dans le parc des Laurentides entre Québec et Chicoutimi et pour faire revenir le soleil. Toutefois, le vrai coup de poing de ce disque est la finale, "Shadowhall". Pendant plus de 25 minutes, Domain nous livre une performance théâtrale, mais aussi un élan énergique dans les solos et au vocal. Ce qui est surprenant, c'est qu'elle est très bien exploitée et qu'il n'y a pas vraiment de longueur inutile. Vous y trouvez du power, classique, choeurs, symphonique, orchestral, heavy, progressif et un côté épique très prononcé.

En général, "Stardawn" est plus rock et moins power metal que la sortie précédente. L'accent hard rock joyeux des années 80 demeure omniprésent et les choeurs aident beaucoup à créer cet effet. Pour les fans de power metal et de hard rock mélodique, il s'agit d'une très bonne sortie. "Shadowhall" est tout simplement renversante et démontre tout le talent de Domain.

MySpace: http://www.myspace.com/domainband