Scanner fait un retour inattendu sur le marché après leur séparation en 1990. Euh, est-ce vraiment le même groupe ? Non. En fait, il ne reste qu’un membre de la formation originale et c’est Axel A.J. Julius à la guitare. Personnellement, il aurait pu appeler son groupe autrement mais peut-être en faisant cela, il irait chercher un plus grand auditoire. Hum, tant qu’à moi, c’est un peu de la fausse publicité. On est loin des clichés typiques de la musique Power Metal et de ce que le groupe a fait dans ses années précédentes. Il m’a fallu un peu de temps avant de digérer cette supercherie et j’ai fini par apprécier l’album à un autre niveau.


Ici, c’est un album typiquement heavy metal dans son ensemble avec des passages « speed » et « thrash » par endroits. Il n’y a plus de ces refrains accrocheurs, aucun solo de guitare en harmonie, etc. Quelques fois, j’ai l’impression de reconnaître des riffs de guitare à la Annihilator, et même du vieux Anthrax. La production sonore est vraiment de bonne qualité avec tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. De plus, je dois féliciter le groupe qui nous présente un album concept de A à Z. Ici, les musiciens ont abandonné le « trip » des visiteurs de l’espace pour se consacrer à un look beaucoup plus sérieux. L’album raconte, en faits, l’épopée d’une civilisation frappée par la guerre nucléaire qui est rendue à la merci d’un gouvernement radical. Puis surviendra, un homme qui sauvera toute cette population affable d’un destin déjà tout tracé. Le problème, c’est que ce sauveur se relève être un dictateur à son tour. Et finalement, passons les grandes lignes, tout finit par brûler et exploser. Morale de cette histoire ? L’humanité répéte toujours les mêmes erreurs.


Mes chansons préférées : « 20th Century Crusade », « Conception of a cure », la ballade « Your infallible smile » et « Out of nowhere ». Finalement, je me rends compte que ce n’est pas un mauvais album mais je le recommande aux amateurs de heavy metal et de thrash métal seulement. Pour les amateurs de Power Metal à la recherche de mélodies joyeuses, oubliez-cela.