Originaire de Rimouski, le groupe death/metalcore Vortex mettait en vente son second opus sur Galy Records/Converge Musik en 2007, "In Movement". Oeuvrant dans une combinaison entre le death metal mélodique de la Suède et une influence metalcore dans les vocaux de Nicolas Tremblay, il devient plutôt difficile de bien cerner le style principal de la jeune formation.

Après avoir vu le groupe sur scène il y a quelques années, j'étais curieux d'entendre le nouveau matériel. "Room Of A Thousand Deaths" débute le disque d'une façon très intense, rapide et brutale. Heureusement, Vortex a tenté d'offrir un petit plus aux amateurs que seulement de la rapidité. Il parvient à aller chercher l'attention de l'auditeur avec un excellent jeu aux guitares tout au long de l'offrande musicale. Malgré un changement dans l'alignement après la sortie de cet album, nous retrouvons sur celui-ci trois guitaristes, soit Dany Lévesque, Pierre-Luc Demers et Denis Couillard.

Au niveau des nombreux changements dans le rythme, cet aspect est assez visible sur la pièce "Free Will". Vortex est capable d'une certaine régularité en vitesse, mais il prouve qu'il peut apporter une belle variation dans sa présentation. Également, je pourrais souligner les différents types de vocaux sur "Lack Of Knowledge", qui apporte plus de surprise et de puissance. Pour ce qui est de "Creation", elle est aussi rapide et accrocheuse. Par contre, ce ne sera pas facile de percer dans ce créneau musical à l'extérieur du Québec, Vortex doit continuer de bien se diversifier et garder un ensemble accrocheur.

"De la vengeance, c'est de la haine en mouvement. Il faut donc accumuler un maximum de haine. Il faut regarder sa vie, sans détourner le regard." C'est avec ces mots en narration que commence la pièce écrite en français, "Le Mal". C'est tout de même une bonne idée d'avoir incorporé deux pièces en français, l'autre étant "Guerre Sans Fin". L'album se termine avec la pièce instrumentale sentimentale "Within The Mind", qui doit signifier que nous avons trop nourri la bête dont il est question à la fin de "Don't Feed The Beast".

Dans l'ensemble, la production sur "In Movement" est tout simplement géniale et le matériel de Vortex est très bien représenté avec cette qualité. Le résultat est un disque pour les amateurs d'un mélange entre At the Gates, Hatebreed, DevilDriver, tout ceci avec une touche bien québécoise!

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