Gwyllion est un jeune groupe belge qui a été formé en 2003 par les trois frères Debonnet (Martijn, Joris et Wouter). Provenant d'une famille aux racines musicales, chacun d'eux avait déjà joué dans quelques groupes ainsi que divers projets.
L'idée de former leur propre groupe est devenu réalité quand se joignit à eux, la chanteuse Annelore Vantomme, le bassiste Thomas Halsberghe ainsi que le guitariste Steve Deleu.
"Awakening The Dream" a été enregistré en 2006; cet album contient toutes les pièces de la démo "Forever Denying The Never" enregistrée en 2004, en plus de trois nouvelles compositions. Dès son ouverture, "Trinity" nous mets dans l'ambiance musicale de Gwyllion; un metal symphonique accrocheur agrémenté de temps à autres d'une teinte power metal. Tout au long de cet album, la voix enchanteresse de Annelore impressionne grâce à ses nombreuses lignes de chants. Au niveau musical, il me serait difficile de commenter certaines lacunes car la qualité de composition et d’interprétation est d’une grande maturité.
La pièce "Curse of the Wise" en est d’ailleurs la preuve. "Awakening The Dream" contient beaucoup de chœurs ainsi que certaines partitions plus progressives comme par exemple sur la pièce "Once Upon a Lifetime". Sur la pièce "Running Together", Gwyllion y est allé avec quelques fantaisies musicales qui n’enlève rien à l’intensité et la diversité désirée. L’introduction de "Lost in a Dream" est interprétée par la flûte de Wouter dont l’enchaînement musicale donne comme résultat une interprétation de haut niveau. Au risque de me répéter, la voix d’Annelore Vantomme est des plus impressionnantes. La conclusion de l’album se nomme "Helpless". Son introduction est d’une grande richesse musicale, de part son rythme mi-tempo ainsi que sa suite qui démontre encore le savoir-faire de Gwyllion.
La publication de "Awakening The Dream" avec un label d’importance ouvrira sans aucun doute la voix du succès à Gwyllion. Nombreuses sont les forces de cet album et s’il y a un reproche que l’on peut dénoter, les vocaux masculins qui accompagnent parfois Annelore devraient plutôt lui laisser toute la scène à elle seule. Voilà donc un album fortement recommandé.