Je vous avais parlé, lors de ma précédente critique, de la relève et de la vieille garde sur la scène Metal québécoise, et parmi cette "Vieille garde" on retrouve un groupe nommé Hanker. Avec la sortie de "Web of Faith" en 2004 et leur imminente entrée en studio cet été l'envie m' de vous offrir ma critique de leur troisième album "Snakes and Ladders".
11 nouveaux titres sur cette parution de 2000 pour une durée de 53 minutes 06 le tout débutant par la pièce "Ad Patres". Cette dernière offre un son très entraînant qui donne le goût de taper du pied et de se faire aller la tête, les guitares sont exécutées de très belle façon il en va ainsi pour le reste des instruments et des vocaux. Toutefois, nous rencontrons aussi ce qui est le plus grand défaut de "Snakes and Ladders" et probablement de tous les albums de la formation québécoise: la production. Ce détail d'une importance capitale fait perdre beaucoup de points à Hanker et cet effort.
Restons concentrés sur la musique. L'album offre une foule de textures et de diversités sur la composition des chansons. De la rapide et ininterrompue "The Pardoner" à l'essentielle ballade instrumentale qu'est "Fool's Paradise", Hanker nous démontre l'étendue de leur talent et de leur impressionnant potentiel.
Plusieurs coups de coeur sur "Snakes and Ladders" je n'ai qu'à penser aux "Ad Patres", "Far From the Cradle" et "The Eternal Struggle", sans oublier le respect et la considération qu'ils démontrent pour leurs fans dans "Hail to You". Beaucoup de coups de coeur, mais aussi certaines plus ordinaires, des pièces comme "Seven", "Save you life" et "Confidence Man" qui apparaissent dans cet ordre sur l'album : 4,5,6. Comme si Hanker s'était un peu essoufflé au milieu pour repartir de plus belle.
Somme toute un album dont la production ne rend malheureusement pas hommage à la qualité du disque question compos, défaut que la formation devra corriger pour percer davantage dans le milieu du Heavy/Power metal.