Helloween, c’est avec ce groupe où tout commence pour le power metal. Le groupe était à l’époque composé de Kai Hansen à la guitare et au chant, Michael Weikath à la guitare, Markus Grosskopf à la basse et de Ingo Schwichtenberg à la batterie. Grandement influencés par Judas Priest et Iron Maiden, ils font à leur début un speed metal plus mélodique, puissant et symphonique qui va sortir sous le nom de Walls of Jericho. L’album dont y sera question pour la critique, en plus du Helloween EP et de la piste Judas, puisque je possède la réédition de l’album qui inclut ces bonus.
Tout d’abord l’album commence avec le Helloween EP qui contient cinq chansons. La première pièce est Starlight, elle commence avec une petite introduction humoristique d’un gars qui se lève, et se met à écouter la radio où son attention s’arrête sur une musique d’halloween et puis Kai Hansen lâche un cri de mort et la musique commence en toute beauté. Starlight une pièce rapide et agressive, un riff et un refrain très accrocheur. Kai Hansen a aussi une voix plus aggressive (si on compare à maintenant avec Gamma Ray), que j’aime bien et va dans le style de la musique. Bref, une pièce qui démontre bien ce qui nous attend sur l’album.
Ensuite, on enchaîne avec Murderer. Un rythme très rapide, de l'excellente guitare, de très bons solos, une basse et une batterie rapide, une mélodie entraînante. La meilleure chanson de ce EP avec Victim of Fate.
Une introduction avec des sons de guerres et Warrior fait son entrée. On a droit encore à une pièce speed metal dans la même veine que les pièces précédentes. La mélodie est encore une fois très accrocheuse et un peu plus symphonique. Des solos heavy et rapides comme je les aime. Un bon refrain et encore une fois une très bonne pièce de l'album.
La pièce suivante est Victim of Fate, et c’est un véritable mur de son qui vous fait face. Une pièce accrocheuse, entraînante, et un refrain mémorable. La variation du tempo, et les différents styles de voix de Kai Hansen en font une pièce très variée musicalement. Des solos mélodieux qui se marient parfaitement avec la mélodie. Un chef d'œuvre en soit.
Le EP se termine avec Cry For Freedom. La pièce commence lentement comme une ballade, la mélodie est calme et reposante avec une voix plus mélodieuse de Hansen, pour se transformer vers la deuxième minute en une pièce speed metal. La batterie, la basse et les guitares sont rapides, mélodieuses et puissantes à souhait. Nous droit à un bel échange de solos de la part des deux guitaristes. Une très bonne pièce qui termine le EP.
Maintenant, on passe au pièce de l'album Walls of Jericho. Le tout commence avec la pièce titre, qui est une pièce instrumentale qui nous conduit au chef d’œuvre du speed metal qu'est Ride the sky.
Ride the sky une pièce très rapide, avec des riffs très accrocheurs, une batterie déchaînée au « double bass-drum », une basse fluide et rapide, un Kai Hansen qui chante avec une voix plus mélodieuse et qui est à son meilleur sur l’album. Le meilleur refrain de l'album et le plus accrocheur. Bref Ride the sky est un classique, un chef d’oeuvre du speed/power metal.
L’album se poursuit avec Reptile. Une pièce dans le même style que celle du EP mais un peu plus heavy au niveau du son des guitares et de la basse. La batterie est toujours aussi bien rythmée. La basse est plus présente sur cette pièce, et on peut en profiter pour entendre le talent de Markus Grosskopf qui conduit la mélodie, un autre bon refrain accrocheur. Donc, une excellente pièce plaisante à écouter.
On continue l'album avec Guardians. Une chanson beaucoup plus symphonique, mélodique et plus power que les chansons précédentes, un bon refrain entraînant. Il s'agit d'une bonne pièce en soi.
L’album enchaîne avec Phantoms of Death. Mélodieux, accrocheur, puissant et symphonique sont les mots qui définissent Phantom of Death. On a une bonne variation des sons au cours de la pièce ce qui en fait une pièce diversifiée. Des échanges grandioses de solos mélodiques par les deux guitaristes, ayant comme résultat une des meilleurs chansons de l'album.
On est maintenant rendu à la dixième pièce de l'album soit Metal Invaders. On a droit encore à une pièce rapide et mélodieuse. La chanson reprend la même formule que les autres pièces avec des riffs rapides de la part des guitaristes et du bassiste, et une batterie toujours aussi rapide. Cependant, j’aime moins cette chanson par son refrain moins accrocheur et le couplet juste avant qui est vraiment horrible, ils ont comme mis un effet à la voix de Hansen qui enterre tous les instruments et donne un gros son désagréable. Une pièce qui manque d’originalité et qui est la moins bonne de l’album.
On poursuit avec Gorgar, une pièce variée, mélodieuse, entraînante. Un son plus heavy cette fois-ci, la pièce en elle-même est plus proche du heavy metal avec ses gros riffs lourds. On a droit à une petite chorale lors du très bon refrain. Une bonne pièce qui nous fait oublier la précédente.
Heavy Metal (Is the Law) est le nom de la pièce qui suit. On revient avec du pur speed metal. Une battterie, des guitares et une basse très rapide se font entendre tout au long. En plus de la bonne mélodie, on nous offre un des plus beaux refrains de l’album. Des bruits de foule sont ajoutés pour donner une impression de live à la musique et c'est bien réussi et s’ajoute au charme de la chanson.
On enchaîne avec How Many Tears. Elle commence avec un riff assez heavy et une fois la batterie entrée en jeu la pièce devient très rapide. Cette chanson est un heureux mélange de speed metal avec des riffs de heavy metal et des éléments symphoniques. Le tout est très bien réussi et Kai Hansen qui vient ajouté sa voix plus mélodieuse qui complète le tout. On droit a des variations de tempo qui évitent à la pièce de tomber dans l’ennuie. Des solos mélodieux qui se marient parfaitement à la pièce. Une des meilleurs pièces de l’album.
L’album se termine avec la pièce bonus, Judas. Elle entre directement dans le style de l’album avec un son speed/power metal. Une mélodie plus qu’accrocheuse, un rythme rapide. Un refrain de première classe très entraînant et mélodique. Les guitaristes nous offrent une fois de plus un très bel échange de solos. Donc, l’album se termine en beauté avec une pièce qui rassemble l’essence de l’album.
Pour conclure, que dire de plus que cette album est un chef d’œuvre du speed/power metal et qu’il a marqué le début du groupe légendaire Helloween et du power metal. Un album qui n'a pratiquement pas défaut, sauf au niveau de la réalisation qui laisse un peu à désirer compte tenu qu’il est sorti originalement en 1985, mais qui n’empêche pas d’apprécier la musique à son vrai niveau, et la pièce Metal Invaders qui est très moyenne en soi. Tous les amateurs de power et speed metal devraient posséder cette album.