Spectacle: 12 septembre 2007 à l'Impérial de Québec.
Organisateur: Capitale Du Metal
Photographe: Yves Gagnon
Compte-rendu: Daves Couture

Epica s’est littéralement emparée de la ville de Québec hier soir en ce 12 septembre 2007. Avec l’aide d’un excellent compagnon en Visions of Atlantis, L’Impérial s’est transformé pendant presque trois heures en symphonie musicale aux couleurs féminines de qualité. La salle était cette fois-ci déjà bien remplie dès le début et la majorité des amateurs présents connaissaient bien l’identité des prétendants à la scène.


Visions of Atlantis est un groupe vieux d’à peine sept ans et déjà de nombreux changements de musiciens ont fait l’objet de sa courte histoire. Déjà en 2003, le groupe changeait de chanteur et de claviériste; en 2005, c’est la chanteuse, le guitariste et le claviériste qui étaient remplacés. Stable depuis ce temps, c’est cette version de Visions of Atlantis qui s’est amenée hier soir. Une performance rodée au quart de tour et des musiciens qui connaissent le principe de gestion de la scène. On peut affirmer que le groupe a donné une performance sans bavure et que les musiciens ont énormément apprécié leur visite. Melissa Ferlaak a également été très généreuse de son temps et s’est assurée que la foule pouvait communiquer avec elle l’instant d’un regard. Ces nombreuses interactions avec la foule ont assuré cette belle complicité qui s’est transportée tout au long du spectacle. Visions of Atlantis nous a donné une performance agréable et facile à aimer. Malgré un son qui s’est avérée un peu sourd, les éléments étaient bien en place et cette formation nous en a mis plein la vue. Les moindres sollicitations pour faire réagir la foule ont eu l’effet escompté et c’est avec un plaisir évident que Visions of Atlantis est monté sur la scène de L’Impérial.


Si Epica avait besoin d’une foule pleine d’énergie avant de se présenter sur scène, nos amis d’Autriche (Visions of Atlantis) avaient décidé de lui en donner une sacrée dose. Toujours aussi énergiques, les gens de Québec en avaient gardé encore beaucoup pour le groupe vedette de la soirée. Sans même avoir besoin de demander quoi que ce soit, les amateurs se sont empressés d’acclamer les musiciens comme il se doit. S’il n’en tient qu’à la performance de ceux-ci, ce fut fabuleux! Nous avons eu droit à une démonstration d’un savoir-faire exceptionnel. Si ce n’est que par la complicité des musiciens ou de la synchronisation presque parfaite des mouvements de scène, tous les éléments décrivant généralement une formation extrêmement performante y étaient. Pour ma part, je fus ébahi!!!! Que Simone Simons soit belle, ce qui s’avère un avantage que l’on ne peut nier, nous sommes en présence d’une déesse de la scène qui sait utiliser son environnement de façon remarquable. Qu’il s’agisse des ventilateurs installés au devant de la scène qu’elle utilise pour créer cet effet monstre avec ses cheveux, elle communique avec ses musiciens d’un regard et d’un professionnalisme envoûtant (je m’emporte). Aussi symphonique que lourde, la musique de Epica s’est dévoilée sur la scène de L’Impérial de façon magistrale et toute l’énergie impossible à rendre sur un album s’est matérialisée de belle façon. Que ce soit par « Menace Of Vanity, Sancta Terra ou Facade Of Reality », rien n’avait été laissé au hasard pour récompenser les amateurs de Québec. L’accent de cette prestation a été mis sur le dernier album du groupe (Divine Conspiracy) en plus du célèbre ‘Phantom Of Agony’ paru en 2003 pour les amateurs des débuts de Epica. Aucun problème technique n’est venu cette fois-ci perturber la performance du groupe qui a pu ainsi donner sa pleine mesure. On sait que l’autre soir à Montréal au Medley, Simone s’était aventurée quelques fois derrière la scène pour apporter des ajustements techniques.


Pleinement rassasiés, les amateurs de Québec ont rendu un beau témoignage de fidélité envers Epica. Aucune inquiétude quant à la visite éventuelle de cette formation lors d’une prochaine tournée. La ville de Québec reste une fois de plus l’un des châteaux forts de son style de musique.

Voici le set-list selon le répertoire prévue officielle :

Indigo
The Obsessive Devotion
Sensorium
Never Enough
Mother Of Light
Sancta Terra
Menace Of Vanity
Cry For The Moon
Safeguard to Paradise
Blank Infinity
The Last Crusade
Cristal Mountain
Seif Al Din
Façade Of Reality
The Phantom Of Agony