Spectacle: 02 février 2007 au Cabaret du Capitole de Québec
Organisateur: CDM
Photographe: Francis Vachon
Compte-rendu: Marc Desgagné

Lors d'une soirée d'hiver de février 2007, le 2 pour être plus exact, quelques centaines de personnes s'étaient déplacées pour assister à un spectacle mettant en vedette Municipal Waste, Sadus et Destruction. Malheureusement, Sadus s'est écarté de la tournée et le groupe a été remplacé par Into Eternity. Il s'agit sans doute de l'un des soirs les plus étranges que nous avons pu voir depuis assez longtemps. CDM organisait ce spectacle qui s'est avérée être une belle soirée, mais avec beaucoup de retard. Municipal Waste, ayant soit fêté très tard la veille ou seulement avoir fait un long sommeil, est parti de Montréal pour Québec en fin d'après-midi. Ils sont arrivés à Québec entre 20h00 et 21h00. Évidemment, il n'y a pas eu de "soundcheck" et puisque Into Eternity et Destruction sont arrivés également très tard, en fin d'après-midi, nous pouvions nous méfier de la qualité sonore que nous allions avoir.

Après environ une heure d'attente, c'était indiqué 19h30 et le tout a commencé vers 20h30, ils ont décidé que ce serait Into Eternity qui débuterait la soirée. La réaction de la foule était plutôt décevante, la majorité des 300 personnes étaient assises dans les bancs au lieu de venir dans le parterre. Bref, le devant de la scène était très vide. Ils ont joué plusieurs pièces de leur plus récente sortie, "The Scattering Of Ashes". Évidemment, le groupe a gardé quelques morceaux des anciens opus comme "Spiralling Into Depression". Quelques personnes ont embarqué, mais c'était minime. Cependant, le chanteur a remercié les fans pour leur ouverture d'esprit face à leur matériel, qui est très différent des autres groupes. Pour tenter de combler ce qui se passait avec Municipal Waste, ils ont joué un petit plus longtemps.

Est-ce que Municipal Waste allait embarquer sur la scène? Et non, c'est Destruction qui envahit la scène! Avec leur puissant thrash metal, la foule était complètement en délire. Il n'y avait pas beaucoup de personnes dans la foule, mais elle a dégagée une énergie superbe. Malheureusement, le son était vraiment décevant, et il y a eu quelques problèmes au cours de leur performance. Dans un sens, c'est normal en raison du manque de réglage, conséquence de leur arrivée tardive. Même le groupe semblait irrité et semble avoir écourté leur performance par frustration. Les fans semblent avoir adorés et ce n'est pas tous les jours que nous avons la chance au Québec de voir une formation thrash metal culte comme Destruction. C'est vieux, c'est sale, et c'est carréement excellent avec des pièces accrocheuses et une belle présence de Marcel 'Schmier' Schirmer (vocal/guitare). Ils sont seulement trois sur scène, mais chacun donne beaucoup d'énergie. Leur performance était parsemée d'effets et de séquences sonores. Aucune idée s'ils vont revenir, mais ce serait agréable pour se reprendre pour le son, mais ceux qui étaient absents ont vraiment manqué quelque chose.

Plusieurs se demandaient si la soirée était terminée, mais Alain de CDM, qui est arrivé sous les applaudissements de la foule, annonce que Municipal Waste se prépare et jouera. Finamelent, Municipal Waste se présente devant un public dissimé, dont la plupart avait quitté après Destruction. Par contre, ceux qui sont restés ont créé beaucoup d'énergie en plein milieu du parterre. Municipal Waste est plutôt jeune, mais leur musique demeure très solide et risque de continuer de se faire connaître.

Bref, c'est sans aucun doute une série d'événements qui aura menée à un spectacle très étrange. On nous avons annoncé Municpal Waste, Sadus et Destruction, et nous avons eu Into Eternity, Destruction et Municipal Waste. Les fans devraient remercier CDM d'avoir tout de même organisé le spectacle malgré tout ce qui est arrivé et le nombre de personnes. Une soirée qui aurait pu être améliorée si les groupes seraient arrivés plus tôt. Peu importe, Destruction en spectacle reste un groupe très solide où nous voyons rapidement l'expérience des membres. En espèrant que le groupe reviendra un jour ou l'autre...