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  • Seven Kingdoms
    Entrevue avec le groupe power metal américain

    Entrevue avec le groupe power metal américain Seven Kingdoms par Jonathan Gamache le 9 novembre 2018 à Québec

    https://www.facebook.com/SevenKingdomsOfficial/

    MU : Premièrement, c’est quoi Seven Kingdoms ? Qu’est-ce qui vous rend unique, quelle est votre essence, votre âme ?

    SK : Nous essayons d’être le groupe le plus power metal de la planète [Rires]! Mais tu sais, nous venons des États-Unis et il n’y a pas beaucoup de groupes similaires à nous là-bas, alors nous essayons de garder ce flambeau bien haut. Je crois que nous avons beaucoup d’influences personnelles, qu’elles soient musicales ou reliées à toute autre forme médiatique que nous apportons tous au groupe : ça nous rend un peu unique.

    MU : Pouvez-vous m’expliquer d’où vient le nom de votre groupe ?

    SK : Au début, quand nous avons commencé, notre premier chanteur m’a donné trois choix de noms pour que je choisisse et Seven Kingdoms est celui sur lequel nous avons accroché. Il y avait à la base une sorte d’influence de Game of Thrones, mais c’est celui [le nom] qui est resté. C’est aussi simple que ça.

    MU : Pourquoi avez-vous choisi un nom à propos de Game of Thrones ?

    SK : C’était l’idée du chanteur original que d’en retirer une thématique fantaisiste. Nous avons commencé ça avant que la série de HBO ne sorte; il était un grand fan de la série de livres et j’ai toujours trouvé qu’elle avait d’excellents éléments fantaisistes à retirer, alors il a cru que ce serait un bon choix et nous avons gardé le tout ensemble.

    MU : Vous parliez de Game of Thrones, est-ce qu’il y a d’autres choses qui vous ont influencées ?

    SK : Je suis un grand fan de l’auteur H.P. Lovecraft. Les chansons que j’écris sont en fait basées sur quelques-unes de ses nouvelles. Il y a aussi le vécu, évidemment, qui emmène une perspective plus réaliste, quelques jeux vidéo de fantaisie parce qu’on en retire du bel art. C’est vraiment tout qui peut stimuler notre créativité, nous ne nous mettons pas de barrières à ce sujet.

    MU : Lorsque le premier chanteur a quitté le groupe, Sabrina Valentine est devenue la chanteuse. Qu’est-ce qui vous a motivé à passer d’un chanteur à une chanteuse ?

    SK : Elle est arrivée et il y a un une sorte d’alliance naturelle. Elle chante bien et nous aimions le fait que ce n’était pas du tout pareil; ce n’était pas le genre de mec mince en pantalons de cuir. Je pense que nous essayions de nous distancer du death metal pour avoir une mélodie vocale plus proéminente, alors ça marchait bien.

    MU : Vous êtes dans le milieu depuis maintenant un peu plus de 10 ans, comptez-vous célébrer ça ?

    SK : On l’a un peu célébré avec le dernier album qu’on a en quelques sortes appelé notre 10e anniversaire, alors nous faisons cette tournée pour promouvoir cet album, puis nous retournerons à la maison pour préparer le prochain album pour l’an prochain et nous essaierons de planifier les prochaines années autant que possible. Nous avons un peu célébré avec l’EP [In the Walls] et le Kickstarter qui, je crois, ont attiré l’attention de Napalm [Records]. Nous avons déjà fait cette célébration, alors nous pensons à notre parcours pour les dix prochaines années.

    MU : Vos trois premiers albums sont sortis en cinq ans, puis vous avez attendu encore cinq ans avant de sortir Decennium. Combien de temps devrons-nous attendre avant le prochain album ?

    SK : Ça ne prendra pas cinq ans. Nous essayons de le former, mais ça dépend des tournées que nous faisons. Nous préférons attendre de le sortir au bon moment; lorsque les tournées seront confirmées. C’est drôle, parce que nous avons déjà eu des discussions avec Napalm à notre spectacle à New York. Le plus tôt serait en début 2020 et le plus tard serait en 2021, mais ça dépend du moment où nous aurons les confirmations de tournées et dece qui vient avec, parce que nous voulons le faire paraître comme si tout arrivait en même temps.

    MU : Vous avez parlé de Kickstarter et vous connaissez probablement aussi PledgeMusic. Que pensez-vous de cette nouvelle façon pour les artistes d’être connectés avec le public ?

    SK : Je pense que c’est super! Ça nous a donné une tribune pour le finir [l’album]. Tout l’argent amassé a servi à finaliser les produits. Par exemple, les vinyles coûtent très cher à produire. Ça nous a coûté environ 5200$ pour produire seulement 250 beaux vinyles. Donc ça, la pochette, les vidéos, tout. Ça a coûté très cher, mais ça donne une tribune aux jeunes groupes et aux groupes qui n’ont pas déjà une grande visibilité pour le faire, car ça prend beaucoup de temps et d’efforts pour rendre un bon produit. Mais je pense que c’est une bonne chose et peut être quelque chose que nous referons tout dépendant des conditions dans lesquelles nous ferons le prochain album avec Napalm, mais cette option reste plausible à notre avis.

    MU : J’aimerais savoir, quel est votre plus grand accomplissement, et lequel est à venir ?

    SK : Notre tournée avec Blind Guardian était indescriptible […]. Je crois que notre dernier album Decennium est l’un de nos plus grands accomplissements puisqu’il est sorti presqu’exactement comme nous le voulions, alors c’est vraiment bien. L’entente avec Napalm était définitivement quelque chose qui a pris quatre ou cinq ans à arriver. Ils nous ont vus en tournée en 2013 et ils nous ont vraiment approchés en 2017. Cette entente était une grosse affaire. Le fait de sortir Decennium avec toute cette marchandise était un grand but à atteindre et c’était la première fois que nous imprimions une grande quantité d’albums sans perdre d’argent. Nous pouvions faire ce que nous voulions sans que ça nous coûte réellement quelque chose, c’étaient juste le temps et l’effort. C’était un peu notre premier but en tant que groupe que de faire du matériel sans que ça ne nous coûte cher. Nous avons passé le début du groupe à investir constamment, alors ça fait du bien de tourner cette page de notre histoire, même si c’est seulement pour cet album jusqu’à maintenant. Nous espérons plus de tournées, nous aimerions refaire une grande tournée en Europe et ici aussi, alors nous aimerions définitivement être capables de tourner ici et je suis certain que ça arrivera. Ce serait vraiment quelque chose de gros, comme d’entrer dans le circuit des festivals. Nous n’avons pas joué dans beaucoup de festivals and 70 000 Tons était fantastique, c’était une expérience incroyable. Donc n’importe quel gros festival nous ferait plaisir, j’aimerais bien jouer au 70 000 Tons à chaque année [Rires]. C’est un peu comme jouer le spectacle parfait, puis retourner à la maison et rester à la maison serait bien correct. Personnellement, c’était mon spectacle préféré à vie, parce que tu sors de scène, tu ranges ta guitare et tu es sur une croisière. On ne peut pas demander mieux!

    MU : Imaginez un monde dans lequel plus aucun groupe n’existe. Quels groupes devraient absolument y exister à votre avis ?

    SK : Blind Guardian doivent y être, Stratovarius doivent y être, Helloween. Je serais correct avec seulement ces groupes [Rires]. Seven Kingdoms ? [Rires]. Ce serait bien, parce que nous serions quatre groupes de power metal sur la planète, nous tournerions tous ensemble!

    MU : Vous avez fait beaucoup de tournées dans votre carrière. Y a-t-il une différence entre les publics des États-Unis, du Canada et de l’Europe ?

    SK : Ça dépend, c’est un marché. Même sur cette tournée, les publics n’ont pas été immenses, mais Raleigh, par exemple, excluant notre spectacle à la maison parce que c’était formidable, Raleigh était surprenant, parce que tout le monde qui était présent était « ARGH » et excité de nous voir. Typiquement, lorsque nous allons à des endroits comme New York, les fans sont plus froids : ils ne bougent pas, il n’y a pas d’enthousiasme, ils ne crient pas. Toutefois, je suis plutôt certain que la dernière fois que nous avons joué ici, nous étions avec Evergrey et la salle était pleine. Ce sera intéressant de voir comment ça se passera ce soir, car j’ai souvenir que la dernière fois en était une bonne et les fans canadiens sont généralement plus réceptifs, à mon avis. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a deux types de marchés : un qui est très enthousiaste et réceptif et un qui est trop froid et qui sont à l’arrière à boire leur bière, comme s’ils nous disaient : « Ça va, j’apprécie le spectacle. » Je crois que le public le plus bruyant que nous avons eu était en Italie. C’était la première fois qu’on y allait et on entendait le public par-dessus les moniteurs; ils criaient le plus fort qu’ils pouvaient. Ça ne s’explique pas vraiment, il faut en témoigner. Je me souviens avoir vécu de très beaux moments au Chili et en Espagne qui étaient simplement fantastiques. Je crois que l’Europe est définitivement un peu plus réceptive en général, surtout pour notre style, pour le power metal spécifiquement.


    MU : Ma dernière question : voulez-vous dire quelque chose à vos fans de Québec ?

    SK : Vous êtes vraiment cools et vous déchirez. [Rires]. En fait, nous sommes vraiment heureux de revenir parce que nous avons eu un spectacle plutôt difficile la dernière fois que nous sommes venus avec Evergrey. Le fait d’avoir notre propre spectacle ici est comme une rédemption pour nous, alors nous espérons que beaucoup de gens se déplaceront ce soir. Vous verrez ce que nous pouvons vraiment faire, car nous avons la scène complète et c’est notre spectacle. Nous avons hâte à notre spectacle de ce soir et apprécions chacun de vous.

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    Seven Kingdoms
    Entrevue avec le groupe power metal américain
    Jonathan Gamache
    Posté par
    Jonathan Gamache
    le 9 Novembre 2018
    Samuel Bédard
    Traduit par
    Samuel Bédard
    Vidéo et montage par
    Aucun
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