Pascal Hains de MetalUniverse.net a réalisé dernièrement une entrevue avec le batteur Mark Lierly de la formation metal/rock Pallbearer. Il a mis en vente son troisième album Heartless via Profound Lore Records en 2017.
MU : Bonjour Mark! C’est Pascal de Metaluniverse. Pour débuter, j’aimerais te remercier d’avoir accepter cette demande d'entrevue.
MU : Heartless, sorti en 2017, a reçu que d’excellentes critiques de la presse spécialisée. Plusieurs ont d'ailleurs classé Heartless dans les premières positions de leur classement des albums de l'année. Tu es probablement très fier de cela?
ML : Oui nous le sommes! C’est définitivement un album différent de nos 2 premiers. Nous voulions vraiment prendre notre temps pour l’écrire et lui donner corps. Au final, beaucoup de temps y a été consacré. Il est très plaisant a jouer « live » et oui, nous en sommes très fier.
MU : En comparaison d’avec Sorrow and Extinction et Foundations of Burden, Heartless semble plus progressif. Es-tu d’accord avec cela?
ML : Oui bien sûr! Nous avons passé beaucoup plus de temps pour l’écrire afin qu’il soit beaucoup plus riche et mélodique.
MU : Tu dis que les chansons sur Heartless sont plaisantes à jouer « live ». Sauf erreur, je crois que vous ne jouer pas la pièce Cruel Road « live »? C’est un peu surprenant considérant que cette chanson tourne sur différentes émissions de radio, que les gens semblent l'adorer et qu'elle a beaucoup d’énergie? Peux-tu m’en dire un peu plus?
ML : Nous n'avons jamais jouer Cruel Road « live ». C’est une pièce difficile à jouer. Au final, nous ne sommes pas arrivé à la finaliser pour la jouer compte tenu que les tournées s’enchaînent. Donc, nous nous concentrons sur ce que nous avons déjà pour jouer « live ». Par contre, nous aimons beaucoup cette chanson. Probablement, que nous commencerons à la jouer au courant de l’année.
MU : Justement, vous êtes actuellement en tournée. Comment ça se passe?
ML : C'est très court. On a deux dates dans des villes près de la maison où ça fait un bon moment que l’on a pas joué. C’est facile et très plaisant!
MU : Vous débutez bientôt une tournée avec Spirit Adrift. Tu n’as aucune idée comment j’aimerais assister à ces shows! Que penses-tu de l'engouement depuis quelques années pour le doom metal?
ML : Spirit Adrift c’est super! Je les ai vu trois ou quatre fois. Ils sont précis et parfaitement rodés. Le « buzz » autour du doom est vraiment le fun. Il y a pleins de groupes du genre et plusieurs descendants de groupes comme Electric Wizard. C’est cool et c’est le fun d’écrire et de jouer de gros riffs mais je crois qu’il y a un peu d’énergie créative qui se perd en se confinant au désir d’être étiqueté doom. Je ne veux pas être négatif. Comme je dis, je suis un fan de plusieurs de ces groupes. C’est juste qu’il y a des restrictions bizarres comme je suppose qu’il y a dans tous les sous-genres. Mais je ne qualifierais pas Spirit Adrift dans ce type de groupe. Ce qu’ils font est fait de mains de maître! C’est vraiment un bon groupe!
MU : Je suis entièrement d’accord avec toi. Spirit Adrift dépasse les frontières du doom. Je ne sais pas pour toi mais je trouve qu’il sonne comme Solitude Aeturnus ce qui est, à mon sens, très bien!
ML : Oui bien sûr! Ils sont f*****g bon!
MU : Lorsque nous nous sommes rencontrés à Montréal et à Québec en 2017 je crois me souvenir que tu m’as dit faire parti d’un groupe de hardcore. C’est juste?
ML : Oui. C’est un genre d'hymne à ce qu’on retrouvait à la fin des années 80 début 90. On s'appelle R.I.O.T.S. Nous nous exécutions quelques fois par année près de Little Rock et c’est bien ainsi.
MU : Très bien! C’est important pour toi de jouer différents styles de musique?
ML : Oui c’est le fun d’avoir différents moyens de s'exprimer.
MU : À propos de toi… Après un nombre incalculable de spectacles un peu partout à monter et démonter ton drum si tu pouvais revenir en arrière est-ce que tu choisirais de devenir flûtiste? (rires)
ML : (rires) Ça n’aurait pas été une mauvaise idée mais non! Je crois que je dois demeurer derrière un drum. Par contre, j’aimerais un bon jour apprendre à jouer un instrument à vent.
MU : Dit moi, quel est ton idole au drum ou qui t'inspire?
ML : Beaucoup de drummers sont mes idoles. Bill Bruford de Yes et King Crimson est définitivement un drummer que j’aimerais un jour que mon jeu soit comme le sien. J’aime plusieurs drummers de classic rock. Bill Ward, Mitch Mitchell et Bien sûr John Bonham. Aussi, je m'inspire ou j’essai d’emprunter plusieurs styles. Le travail de Chris Hakius dans ÖM a des rythmes qui groove beaucoup et qui sont très hypnotiques. Également dans mon subconscient j’essai de jouer comme Jason Roeder (Neurosis) qui a des gros beats pleins d'attaque. Il est très bon là dedans.
MU : Je dois te dire que je vois dans ton jeu plusieurs inclusions de différents styles… En gros, tu joues certaines parties avec douceur et d’autres avec énormément d’attaque! C’est intéressant et plaisant! À quoi peut-on s'attendre de Pallbearer en 2018?
ML : Nous avons plusieurs tournées et festivals de prévus et nous allons probablement sortir un single ou deux. Nous ne devrions pas travailler sur le prochain album avant l’an prochain. Par contre, rien n’est encore certain.
MU : Finalement, j’aimerais te remercier en mon nom et au nom des lecteurs de Metaluniverse. Merci pour ton temps et ta générosité. J’espère pouvoir te rencontrer de nouveau lors de votre prochaine visite au Québec.
ML : Hé mon gars tu es le bienvenue! Ce fut une interview très plaisante. Porte toi Bien.
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