Et bien, cette critique que j’ai eu le plaisir d’effectuer, je la dois à un bon ami qui m’a parlé de ce groupe, d’origine autrichienne; Nosgoth. Je n’avais aucune idée à quoi m’attendre mais selon les commentaires élogieux de cet ami, quelques choses de spécial m’attendait. Suite à la réception de leur premier cd intitulé "Lines of Sorrow", je m’empressais donc à découvrir son contenu.
D’abord, parlons un peu de Nosgoth. Le groupe à été fondé en 1998 par Roman Zettl, Gregor Schinko et de Thomas. Deux mois plus tard, Jorg Scherllin se joint au groupe. Après une année entière de composition, Nosgoth a commencé à rechercher un chanteur qualifié. Pendant ce temps, Thomas décida de poursuivre ses études à l’extérieur de l’Autriche et dû quitter le groupe; Niko Gedaze se joindra alors à la formation. Nosgoth trouva finalement une chanteuse du nom de Kerstin Jantscher. Six mois plus tard, le guitariste Szabolcs Tompa-Antal se joindra lui-aussi au groupe. C’est lors d’un prestigieux concours entourant plus de 160 nationalités que Nosgoth remporta le deuxième prix, grâce à la pièce "Care, Charmer, Sleep". Suite à ce succès, Nosgoth entama l’enregistrement d’une première démo intitulé "Never more Requiem". Szabolcs Tompa-Antal, quelques temps après, décida de quitter le groupe et fût remplacé par Klaus Lassnig comme guitariste. Autre départ de celui du chanteur Kerstin Jantscher qui fût remplacé par la mezza-soprano d’origine américaine Solmaaz Adeli, qui est la voix sur le premier album de Nosgoth, "Lines of Sorrow".
Tout les membres de Nosgoth ont un passé relié soit à l’opéra ou encore, à la musique classique : a commencer par Solmaaz qui a débuté ses études musicales professionnelles en 2003, où elle a chanté sous la direction artistique de KS Irene Dalis, à l'opéra San José en Californie. Elle est venue pour la première fois à Vienne, en été de 2003, où elle a participé à un programme d'opéra au conservatoire de Vienne, pour la musique et le drame, sous la teneur autrichienne de Manfred Equiluz. Solmaaz s'est déplacé en Autriche et a étudié en privé avec Natela Nicoli depuis, en novembre 2005. Et avec l’ajout de cette mezza-soprano, Nosgoth a confirmé son style musical d’opéra classique metal.
Dès son jeune âge, Jorg Scherllin eu comme affinité la musique classique car son grand-père était chanteur d’opéra, dans sa ville natale. Jorg appris la flûte mais il découvrit sa vraie passion pour la musique lorsqu’il se joignit à Nosgoth. Ensuite, il étudia la basse au conservatoire de Johan-Joseph-Fux, à Graz et Jorg écrivit de nombreuses compositions pour Nosgoth, grâce à ses notions de poésies anglaise déjà acquises.
À l’âge de 15 ans, Klaus Lassnig étudia le chant et la guitare. Après ses études, il est devenu membre d’un groupe qui jouait des reprises de groupes comme Dream Theater et Deep Purple.
Niko Gedazeb est le fils de la renommé chanteuse d’opéra Natela Nicoli. Bien entendu, dès son jeune âge, Niko appris le violoncelle, le piano ainsi que le cor d’harmonie. Après avoir étudié la musique classique pendant plusieurs années, Niko s’intéressa à la guitare et poursuivit ses études privées au conservatoire de Johann-Joseph-Fux; il pût alors mélanger ses notions de musique classique aux son plus lourd du heavy metal.
Depuis son enfance, l'engagement de Gregor Schinko au piano classique et par la suite, au saxophone, l'a mené à être le principal compositeur des mélodies de Nosgoth. Gregor est un des fondateur de Nosgoth. Les mélodies primaires et les harmonies de Nosgoth peuvent être attribuées au sens vif de Gregor de la musique classique, d'où il peut vraiment créer une plate-forme concrète pour tous les musiciens de Nosgoth.
Par sa participation au sein de l'orchestre symphonique du conservatoire de Johann-Joseph-Fux, Roman Zettl a acquis beaucoup d'expérience, non seulement du côté composition, mais également dans sa capacité de donner un son, une identité musicale différente à Nosgoth. Suite à ses études du piano, Roman fût intéressé par le rythme et les percussions. En tant que batteur de Nosgoth, Roman utilise ses notions d’opéra; sa capacité de disséquer des orchestrations classiques compliquées et de trouver un arrangement plus moderne, fait de Roman, une partie intégrale du son classique de Nosgoth.
À l’écoute de « Lines of Sorrow », Nosgoth ne tente pas de suivre les sentiers battus, avec une recette déjà gagnante, non, je dirais que Nosgoth se dirige vers un chemin bien différent, voir méconnu par la plupart des amateurs de metal. Ce produit n’a pas été créé en vue d’être commercialisé à grand déploiement, ayant pour but de s’en mettre plein les poches. Tout le contraire est qualifiable pour "Line of Sorrow". Mais la qualité de cet album, sur tous les aspects, ne font aucun doute, et ce, dès les premières écoutes. À commencer par la voix de Solmaaz Adeli, dont la musique de Nosgoth semble avoir été créé pour se joindre à cette merveilleuse voix. Musicalement, les différents paysages de "Line of Sorrow" sont très divers et bien entendu, cet album est rempli de musique classique, d’opéra et de poésies. L’introduction "Ave Verum" en est le parfait exemple et la pièce "Tempation" dévoile le son unique de Nosgoth. Et que dire de l’interprétation et la diversité musicale de "Care, Charmer, Sleep". Totalement accrocheuse et envoûtante, toute la panoplie artistique nous est dévoilée. "Sound of the Sea" débute par un piano et une narration de Solmaaz, qui s’enchaîne vers un rythme plus rapide et diversifié, passant d’une atmosphère plannant à des riffs plus lourds. Plusieurs partitions instrumentales décorent cette pièce ainsi quelques narrations. "Last Land" dégage une ambiance plus sobre, plus gothique traditionnel que les autres titres. Les différents couplets sont enlacés par de belles orchestrations classiques. L’album se poursuit avec "Entwined Visions", la ballade de "Lines of Sorrow". Les cordes vocales de la mezza-soprano sont accompagnées par un piano dégageant une ambiance enchanteresse. L’avant dernière pièce s’intitulé "Death" est probablement la pièce la plus variable en terme de vitesse et d’intensité. La conclusion qui porte le nom de "The Way Beyond" a un côté théâtral et dramatique, ce qui en fait sa particularité.
En somme, Nosgoth a créé un album qui diffère des autres produits qui nous sont proposés depuis longtemps. Nul doute que cette formation va frapper un grand coup grâce à un style impressionnant, aux multiples qualificatifs, doté d’une personnalité bien à eu. S’il y a un point négatif à dire, seul la longueur de cet album, d’une durée d’environ de 40 minutes, laisse son auditeur quelque peu sur son appétit. Toutefois, la distribution de "Lines of Sorrow" peut être une embûche à sa diffusion; sa parution n'est pas encore mondialisé. Vraiment impressionnant et souhaitons que les fans de musique metal aient la chance un jour, d’y porter une attention méritée.