Nous venons de connaître la fin des années 80, une période pendant laquelle le thrash metal reignait haut la main. De la fin de cet ère jusqu'au début des années 90, un nouveau genre de musique extrème voyait le jour. Nous parlons ici du Death Metal. Le sud américain forçait sur le monde cette assault brutale de musicien jouant à la vitesse de la lumière avec une pesanteur sans égale. De tous les groupes et tous les albums parus dans cette période, Heartwork de CARCASS est très certainement l'un des plus accomplis et des mieux produits.
L'album ouvre avec Buried Dreams, qui annonce dès le départ la maturité acquise du groupe entre l'album précédent, Necrotism, et Heartwork. En effet, une approche beaucoup plus groove est employée pour montrer la compétence des musiciens. Le groupe a-t-il mis de côté la vitesse et la brutalité pour lesquels ils étaient célèbres pour autant? NON! Les pièces qui suivent sont un enchaînement sans répis de chansons tantôt lourdes, tantôt rapides, tantôt accrocheuses. Bien que l'album en soit en vaut le détour, certaines favorites retiendront l'attention: Heartwork, This Mortal Coil, Arbeit Macht Fleisch et Death Certificate.
Alors que le matériel sur l'album frôle la perfection, la production n'en n'est pas moindre. Elle est précise et chaque instrument est clairement entendu. Les subtilités du jeu des deux guitarres sont mis en avant plan aux bons moments. Rappelons que les génis à l'oeuvre sur ce disques sont Bill Steer et nul autre que Mike Amott de Arch Enemy.
Si cet album ne fait pas parti de votre collection, courrez vous le procurer. Carcass fût l'un des groupes les plus influents de la montée du Death Metal et ce, avec raison!