À quoi avons-nous le droit de s’attendre quand on écoute un groupe qui se nomme Pitbulls in the Nursery ? Si vous répondez du ska, bien vous allez pleurez du sang après 30 secondes de la deuxième chanson. Ici on est en présence d’un groupe de France qui se la joue plutôt dans le death hyper technique voir un brin mathématique. C’est comme si The Dillinger Escape Plan se payait un trip de faire un cover de Death. Car oui, ils sont de France. Trêve de singerie, passons à l’analyse de ce disque, car on va en parler de singe plus tard.
On a le droit à un intro toute cute avec des petits oiseaux puis s’amorce des sons de mécaniques. Puis enchaîne la pièce, Lunatic Factory qui vous balancera un marteau direct sur votre plus belle prémolaire. Pitbulls n’y vont pas dans la dentelle. On passe de hyperblast à des trucs très jazzé. Le drum souvent rapide et les guitares nous offrent parfois des breakdowns, mais pas trop hardcore. W.Crew serait un bon exemple. On est plus proche du death que du hardcore quand on écoute ce disque. D’ailleurs les amateurs de Cynic aimeront bien découvrir ce petit band de France.
Impact, comme avec un très bon riff lourd et rapide. Une passe de « base » très jazz vient ajouter un accent déjà évident que les gars de Pitbulls aiment quand c’est technique, mais très brutal aussi. Y’a peut-être la production du drum qui fait légèrement défaut par moment, mais ce qui n’empêche pas d’avoir une très bonne qualité sonore. Le chant ressemble beaucoup au chant de Deicide, de Cannibal Corpse et Vehemence, toujours bien gras et huileux. Corrupt Tv et Strong sont deux pièces très tendance death metal old school, mais par contre, il ne faut pas oublier que nous somme en présence d’un band très technique. On remarque en plus de l’influence jazz une certaine influence pour le progressif.
Chanson forte appréciée sur ce petit bijoux qui se laisse découvrir d’écoute en écoute : Monkey Masturbation, et oui même les singes le font ! Lunatic Factory et Calibrated