Au début des années ’90, Hammerfall redonne vie au True Metal avec son Glory To The Brave. Dès lors, quantité de groupes suivent leur exemple, se revêtent de cuir noir et se laissent pousser les cheveux ; malheureusement, tous n’arrivent pas au niveau des maîtres du genre.
Pourtant, quelques groupes font exception à la règle, par exemple nos amis de Guardians Of Time… J’ai découvert leur album un peu par hasard en l’achetant pour sa pochette que je trouve particulièrement réussie.
Bon, je vais commencer par présenter les quatre gaillards qui vont nous faire vibrer les tympans pendant environ une heure. On trouve derrière le micro monsieur Bernt Fjellstad, derrière les fûts monsieur Willy Aaraas, à la guitare monsieur Paul Olsen et monsieur Dag-Ove Johnsen pour faire ronronner la basse. Tous sont très doués et n’ont en aucun cas à rougir face à la technique d’Olaf d’Hammerfall ou de quelque autre True Metalleux doué.
Je sais que ces bavardages vous ennuient, alors passons à ce qui nous intéresse : la musique !
L’album commence avec Logging On, intro avec plein de bruitages assez stéréotypés et plutôt longue bien qu’acceptable pour se plonger dans le concept de l’album (une histoire de science-fiction assez bien faite).
Quand les bruitages commencent à nous lasser, le premier morceau à proprement parler (Faceless Society) commence. Ca part vite, ça part fort, ça commence très bien ! On trouve énormément de puissance condensée surtout dans les riffs de guitare relativement originaux et la voix, magnifique et juste, du chanteur. Ce dernier assure aussi bien dans les aigus du refrain de ce titre que sur les autres morceaux ou sa voix se fait plus agressive et plus grave. Quand au batteur il joue vite, très vite, comme chez Dragonland ou Sonata Arctica, le tout pendant que la basse galope et ronronne pour soutenir ses collègues.
A la fin de la première chanson on est convaincus et on n’a plus qu’une seule envie : continuer l’album !! Si là vous ne voulez pas encore l’écouter, je vais résumer ce qui suit (afin que ceux qui sont convaincus n’aient pas leur découverte gâchée !)
Toute la suite de l’album est bonne, aucune chanson n’est à jeter ! On trouve des solos très réfléchis et construits de façon originale ; ils sont si bien faits qu’on se laisse surprendre à vraiment les apprécier… Les morceaux échappent à la trame classique hammerfallienne couplet-refrain-couplet ; ils sont plus construits, tout en restant accessibles. La batterie continue sur sa vitesse (double grosse caisse et tout le tralala…).
Voilà tout, j’espère vous avoir motivé à écouter cet albumqui en vaut la peine ! Prenez une bonne bière, étalez vous dans votre canapé et appréciez la musique !