J’étais tombé sur le premier démo de Skylark durant le milieu des années 90 et je n’avais guère accroché. Oui, c’était une période durant laquelle j’étais accroché à tout ce qui se faisait dans le Power Metal. Sauf que la piètre production sonore du démo m’avait fait décroché totalement. Ce n’est que des années plus tard que j’y suis revenu, surtout avec les superbes pochettes arborant les dessins du grand dessinateur de Fantasy : Luis Royo. Bon. À la première écoute de cet album, c’est du Power Metal très cliché. Ce n’est pas avec ce groupe que vous allez trouver de grandes nouveautés mais il y a quand même quelques chansons intéressantes.
Comme la plupart des productions Italiennes sur le marché des groupes tels que Labyrinth, Drakkar, Domine et autres, Skylark ne fait pas du tout exception à la règle en ayant une production vraiment médiocre. Il est fort probable que le groupe aurait marqué davantage de points envers les fans de musique Power Metal s’il avait essayé de sortir un album avec une meilleure production que plusieurs dans un si cours laps de temps. C’est dommage car ce groupe a quand même un peu de potentiel. Les guitares sont en arrière-plan sur cet album, le drum sonne la canne vide avec des « triggers » en plastique, le son du clavier ressemble à celui offert par la compagnie Fisher Price. Et oui, cela fait dur. Toutefois, la mélodie de certaines chansons peuvent sauver un peu la mise.
Coté vocal, la voix du chanteur ainsi que les backvocals ne m’accrochent pas du tout. Avec le temps, je me suis habitué. C’est tout. Ce n’est pas avec Skylark que vous allez découvrir de nouveaux talents cachés ou des prouesses musicales. Pour tout vous dire, j’écoute cet album une fois par année quand je n’ai rien d’autres à faire et comme musique de fond. C’est déjà ça. Définitivement pas un album à recommander, à moins que vous soyez collectionneur et décider d’avoir tout ce qui se fait sur le marché.