Je suis présentement en train de me demander comment vais-je débuter ma critique. Simplement en exclamant haut et fort, trop génial ! Je me dois d’admettre avant tout, que je n’ai jamais été un grand fan d’Evergrey. J’avais bien aimé l’album « Recreation Day », mais les autres albums avant m’avaient laissé un peu indifférent. Sauf que depuis que j’ai écouté l’album « The inner circle », je suis vraiment devenu fou de ce groupe.
Enfin un groupe de Métal qui axe sur le feeling qu’une chanson peut nous procurer au lieu de nous démontrer des acrobaties techniques. Tout au long de l’album, on ressent de l’émotion, de la chaleur et de l’intensité. Ce que j’aime le plus de ce groupe, c’est qu’Evergrey ressemble à Evergrey, ils ont réussies à ce créer un univers bien à eux. « The Inner Circle » est à mon avis l’album le plus complet du groupe à ce jour. Rien n’est de trop, rien n’est pas assez, tout semble être à sa place. Ils nous transportent dans un monde sombre, triste et angoissé.
Tom S.Englund (chanteur) semble être au sommet de sa forme vocalement, il réussit à nous faire vibrer, tellement l’émotion est présente dans son chant. Ce qui le différencie des autres chanteurs de métal, il se permet d’enchaîner des gammes « Bluesées » vocalement sur des mélodies métal, ce qui apporte beaucoup de chaleur et de richesse.
Dès les premières notes de l’album, on se retrouve transporté littéralement dans une zone ou le désespoir sera la ligne de conduite. Pour ma part, je n’ai pas eu de difficulté à me laisser entraîner dans ce monde. Rien n’est venu offusqué mon oreille, j’ai passé 60 minutes à déguster, à savourer ce petit chef d’oeuvre. Evergrey a frappé fort avec une production en béton.
Si vous avez la chance de vous procurer l’édition spéciale, vous pourrez entendre trois belles chansons en version acoustique « I’m sorry », « Recreation day » et « Madness caught another victim ».