Avec une pochette qui ressemble à une fusion entre un rêve érotique d’un
geek qui ne carbure qu’au métal de
Manowar et d’une passion cérébrale face à la série
CosmoCats à
Télétoon Rétro,
Battle Beast nous miaule au visage que le métal classique des années 80 plane encore au-dessus de nos chastes têtes. Avec une sonorité pimpante aux forts accents lumineux, livrée par des barrages de guitares et un clavier scintillant, il ne reste plus qu’à vous offrir une pétulante cantatrice qui divise sa gorge entre le chant angélique, le cri strident et une portion plus linéaire.
Racoleur, ce groupe peut plaire à de nombreuses hordes de fans venant de sous couches métallisées très variées étant donné les similitudes face aux formations que sont
Accept, Children of Bodom, Stratovarius ou
Sonata Arctica. Baraquées, les chansons sont imposantes et puissantes car l’énergie qui s’en dégage nous démontre que ce groupe, qui a fait ses leçons en analysant le métal d’hier et d’aujourd’hui, a pris le temps face à la composition des chansons qui se retrouvent sur ce deuxième disque mais premier avec la chanteuse
Noora Louhimo.
Cette dernière peut se vanter d’avoir une voix plutôt unique qui rappelle celle d’
Udo Dirkschneider (ancien chanteur d’
Accept) qui aurait avalé une jeune
Lee Aaron de l’époque
Metal Queen tout en fredonnant des succès de
Judas Priest avec
Cam Pipes de
3 Inches of Blood ! Il faut entendre des pièces comme
Let it Roar (dans ta face
Katy Perry !) ensuite
Fight Kill Die et
Into The Heart Of Danger pour bien comprendre où se dirige cette jeune femme avec cette gorge phénoménale.
Les autres musiciens ne sont pas laissés dans l’ombre pour autant. À la base, ce groupe s’est fait connaitre en gagnant le concours
Wacken Open Air Metal Battle en 2011 avec leur chanteuse précédente. L’accueil reçu pour leur premier album a été excessivement positif, ce qui confirme que ce groupe n’est pas seulement une bête de foire mis en place par une compagnie, question de faire rayonner une jolie jeune dame, entourée de quelques chevelus en guise de faire-valoir.
Cette touche de métal classique ne nuit aucunement au groupe qui laisse planer ses dragons très haut avec ce disque pimpant et rafraichissant et qui, de plus, ne contient aucune balade sirupeuse !