Avant d’acheter cet album, prenez donc le temps de l’écouter chez votre disquaire. Je ne dis pas cela parce que « Stream of conciousness » est un navet, bien au contraire c’est un très bon disque, mais il y a eu un changement de personnel au niveau du chant et du clavier. Plusieurs d’entre-vous seront peut-être déçu du départ de Fabio Lione, pour ma part ça ne change pas vraiment grand-chose, vu que j’ai découvert un autre excellent chanteur du nom de Michele Luppi, qui est-il? J’en ai aucune idée. Au clavier on retrouve l’excellent Oleg Smirnoff (Ex-Eldritch).
Ayant détesté l’album « Send me an angel », une brève réflexion m’est venue à l’idée, que peut-être Luppi et Smirnoff allaient apporter des nouvelles couleurs à Vision Divine. Comme de fait, ma réflexion était juste, oui et non. Il ne faut surtout pas oublier qu’Olaf Thorsen est toujours le principal créateur, donc la base de Vision Divine n’a pas beaucoup évoluée, toujours la même recette, le même genre de progression d’accord, toujours les mêmes gammes, toujours le même genre de son de guitare, finalement tout ceci nous rappel encore une fois Labyrinth, s’il décidait de faire du speed-métal mélodique-progressif.
« Stream of consciousness » n’est pas qu’un simple album, mais en fait un album concept qui débute dans la cellule d’un hôpital d’aliéné. Le patient (le personnage) entend dans la radio du surveillant une chanson qui lui rappel les faits de sa vie normale qui l’ont mené à son état de folie. Tout au long de l’album, on aura droit à des discussions entre le patient et son ange gardien qui représente sa conscience. Chaque chapitre, en fait, chaque titre explique un tableau de la vie de ce personnage.
Au niveau de la production, bien on peut dire qu’elle est assez bonne, mais rien à se tirer dans les murs par contre. Je crois que c’est une faiblesse qui nous empêche d’apprécier encore plus ce disque.
Que dire sur Michele Luppi ? Simplement qu’il remplace très bien Fabio Lione et que sa voix colle très bien au personnage. Son timbre de voix est très différent que celui de son prédécesseur. Selon moi, il n’a rien à envier à Lione, car il contrôle très bien son instrument, en plus d’avoir une belle chaleur dans son chant. Pour ce qui est d’Oleg Smirnoff, c’est de beaucoup grâce à lui que l’on réussi à oublier Labyrinth par moment, car il amène une couleur beaucoup plus progressive et industrielle à l’album. Thorsen semble soit être limité à un seul jeu de guitare ou bien se limite lui-même à une speed-métal mélodique pour x-raison.
En terminant, ça fait plusieurs fois que j’écoute l’album cette semaine et j’ai toujours le même sentiment, que ce n’est pas un album que je vais avoir envi d’écouter souvent malgré que ce soit un très bon album.