Ce qui surprend le plus de ce nouvel album du groupe est le nombre d’invités spéciaux et des sphères artistiques d’où ils proviennent car, pour le plus sérieusement du monde, ce n’est pas tous les artistes qui peuvent avoir sur le même album
Dave Pirner de
Soul Asylum, monsieur
« Pimp mon Char » qui se traduit par le rapper
Xzibit,
Tarja qui se veut l’ancienne cantatrice de
Nightwish ainsi que l’ancienne gorge de
Killswitch Engage,
Howard Jones.
Il serait malsain de croire que le groupe ait tenté de se laisser bercer par la présence d’autant d’invités pour soutenir un album mauvais ou moyen car c’est loin d’être le cas avec
Hydra. Même sans leur présence, le tout aurait pu être faisable dans l’optique que
Sharon den Adel ne se fait pas éclipser par la présence des invités sur l’album mais leur présence se veut plutôt comme étant un élément pour appuyer la présence de personnages pour laisser couler les chansons, ainsi que les historiettes, de façon plus solide.
Les chansons en tant que telles ne peuvent déstabiliser l’auditeur qui retrouveront le groupe qu’ils apprécient. Il est évident que la partie
rappée par
Xzibit sur
And We Run paraitra irritante lors de l’écoute initiale mais sachez que la pièce
Paradise, avec
Tarja, demeure celle qui a le plus d’impact sur l’album car sa rythmique demeure fidèle à ce que le groupe produit généralement et le combo angélique des voix reste un atout majeur.
Parlant combo,
Within Temptation demeure constant dans sa livraison musicale avec un amalgame qui comprend un métal accessible et une portion de balades plutôt ensorcelantes comme
Edge of the World qui possède tout de même un brin d’impétuosité,
Dog Days avec son piano et
The Whole World Is Watching avec
Dave Pirner, qui termine l’album. Les autres pièces de l’album sont foutrement efficaces et bien coulées dans ce métal énergique, angélique et ravissant.