Tout fraichement débarqué chez
Relapse, les néo-zélandais d’
Ulcerate offrent leur premier album pour l’étiquette américaine en
Vermis, une attaque plutôt vicieuse de monstrueuses bêtes métalliques qui t’attaquent le canal auditif telle une otite qui décide de se faire un snack gigantesque !
Si le côté punitif d’un groupe comme
Hate Eternal t’aguiche et si l’aspect technicité de
Gorguts t’interpelle,
Ulcerate va combler ta soif insatiable de métal mongoloïde en raison d’une dose malsaine de 8 chansons chaotiques, en plus d’un pont musical, du nom de
Fall to Opprobrium, qui sépare l’album en deux portions distinctes. Ce cataclysme musical ne se fait pas uniquement avec une impression d’annihilation complète. Par bouts, l’ambiance glauque se pointe le nez, la ponctuation apocalyptique se met en branle, question de bien monter le tout en crescendo et déversera tout son fiel vers une véritable débâcle métallique.
Comme je l'ai déjà écrit à quelques reprises, il m’est impossible de ne souligner que quelques chansons car
Vermis est, lui aussi, un album complet qui se prend pour ce qu’il est et ce qu’il propose, ce qui s'explique comme étant un flash instantané de ce que devrait avoir l’air ce chambardement fataliste qu’est la fin des temps... mais mis en musique de façon perturbée!
La beauté de cette désolation tire sa source à même la démence proposée par
Ulcerate… C’est beau !