Après un premier album en 2006, "Ideological Prey", que j'avais bien apprécié, le groupe death metal montréalais Derelict revient en 2007 avec une petite démo de 3 pièces, "Carry The Flame". À...
Qu'on ce soit posé la question ou non, la réponse à savoir à quoi ressembleraitun album de progressif qui aurait gardé l'esprit psycadélique des années 60-70, avec des idées du genre aujourd'hui et...
01. Une triste vue
02. Vent du nord
03. Panser la plaie au lieu de soigner le mal
04. A void
05. Jour de souffrance
06. L'enclume et le marteau
07. Amère
Amer… envers quoi ? Doit-on se poser la question ? Si l’on laisse cette facette de côté, nous nous retrouvons avec un mini-album qui se veut audacieux de la part de Fuck the Facts, premièrement car il est francophile avec 6 titres sur 7 ayant une connotation française et pour une légère tentative, excessivement fructueuse, envers le shoegaze ambiant ou planant avec la chanson-titre, mise au féminin pour l’occasion.
Amère America ?
Grindcore poignant, est-ce que l’on peut qualifier ce mini-album avec cette appellation ? Malgré une propension envers la déchausse musicale, on retrouve une certaine dose d’introspection sur ce disque, comme sur Une Triste Vue avec sa guitare acoustique. Oui, le groupe se promène vers des sentiers inhabituels pour des groupes du genre et ce mini-album, lancé de façon indépendante, semble nous démontrer que le groupe est loin de stagner et de s’enfoncer lentement dans un style musical qui pourrait pourtant le permettre.
Panser la plaie au lieu de soigner le mal est une chanson qui reste dans les mailles régulières du groupe quoique l’on sente aisément que le groupe pousse encore et toujours plus loin au niveau du travail intrinsèque dans les arrangements.
Belle dualité entre les voix, ce fragment vocal particulier demeure un élément clé sur Amer car il véhicule une série d’émotions tout au long de l’écoute car ce phénomène revient à quelques reprises sur ce mini-album. Abrasif à souhait mais plongé dans d'autres facettes, c’est donc sur un riff de type punk rock très chargé que débute Jour de souffrance pour ensuite se déverser vers un grindcore d’une transparence pure.
Douce amertume ?
Est-ce un avant-goût de la prochaine offrande du groupe ? Est-ce plutôt un essai qui demeurera fructueux ? Peu importe, c’est à ajouter à ta collection surtout que le groupe l’a lancé de façon indépendante, sans l’aide d’une campagne de financement quelconque.
Y’a des tripes, du sang et de la sueur là-dedans…
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