Formation polonaise, donc de death métal mais pas dans une facette brutalement de la vieille école. Parlant de brutal, c’est le genre de groupe qui plairait aux gars de Boulevard...
La belle époque de la naissance du hard rock et de l'ère dynamique du rock! Les années 80 où le style et la structure de ce style se laissait bercer par les mélodies et le petit effet dans les...
01. Mouths Of Madness
02. Marching Dogs Of War
03. Silent One
04. Nomad
05. Mountains Of Steel
06. Leaving It All Behind
07. Loving Hand Of God
08. Wizard Of War
09. See You On The Other Side
Le sentier des groupes qui empruntent au passage le son et l’esthétisme d’antan se poursuit. Cette fois-ci, c’est la formation américaine Orchid qui dépoussière les ceintures à grosse boucle, les pantalons à pattes d’éléphants, les p’tits coats de cuir fripé et les moustaches, synonymes de virilité ultime dans le monde du rock tout en s’imbibant de l’essence pure d’une formation incontournable comme Black Sabbath. Regardez le clip au bas pour vous convaincre!
Deuxième disque pour le groupe et premier pour Nuclear Blast, ce groupe risque de vous surprendre si vous êtes un amateur du sabbat noir. C’est un rock bluesé très chaleureux qui est offert sur The Mouths of Madness, donc est-ce un petit craquelin en entrée face au prochain album de Sabbath ? Le tout peut-être perçu de la sorte mais il faut comprendre qu’Orchid demeure un groupe qui peut vivre en dehors de l’ombre des créateurs du métal étant donné que l’on ne peut pas s’écœurer de ce genre de métal qui est, après tout, le plus brut à la base.
C’est certain que quelques titres font beaucoup plus penser à cette sonorité comme Silent One, Mountains Of Steel et Wizard Of War qui ont cette parcelle si précise du jeu d’Iommi, la roulade basse de Butler, les coups fumants de Ward mais avec un truc moins nasillard pour ce qui est de la voix car Theo Mindell est plus gorgeux dans son approche vocale et moins porté à y aller avec ses narines ! Pour les trucs à dimension plus originale, on retrouve Nomad qui est moins sinistre et plus boogie woogie mais pour le reste, il y a toujours quelques instants qui nous remémorent vous savez qui… et même dans Nomad en fin de compte!
Ouais, rien de très original je dois l’admettre mais c’est efficace comme album sachant que le prochain Black Sabbath ne sonnera jamais comme celui d’antan. Les groupes comme Orchid peuvent justement, nous permettre un saut de 40 ans en arrière sans avoir à prendre la DeLorean de Marty McFly!
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