Nefastüs Diès est un groupe de Death/Black Métal provenant de la métropole. En 2006, il a présenté son premier album pleine longueur, ‘’Urban Cancer’’, qui, après plusieurs péripéties, l’emmena a...
À quoi avons-nous le droit de s’attendre quand on écoute un groupe qui se nomme Pitbulls in the Nursery ? Si vous répondez du ska, bien vous allez pleurez du sang après 30 secondes de la deuxième...
Il y a quelques années, j’avais une certaine réticence envers le black métal venant de Californie. J’ai toujours eu en tête que les arts noirs musicaux se devaient d’être procréés dans un univers froid et gris, ce qui est loin d’être le cas avec Los Angeles. Cette ville sonne plutôt glam métal, starlettes à la recherche d’un contrat de vedette dans un film et un endroit opportuniste pour faire fortune dans le domaine de la mode.
Lightning Swords of Death met du poids dans la balance sur le plateau du positivisme envers cette ville de perdition tout de même. Le son du groupe combine généreusement la sonorité d’antan du black métal avec un morceau charitable du progrès musical fait dans le genre. Les riffs sont généreux, ils attaquent de façon constante et quelques instants sont plutôt incisifs, question de garder l’esprit du genre intact. Musicalement, les musiciens sont adroits (surtout le bassiste qui roucoule grâce à un jeu habile aux doigts) et ils assurent tous sur leur bidule, qu’il soit à cordes, à percussions ou vocalisé. Donc, les instants de cacophonie ne sont pas monnaie courante avec ce groupe qui propose des transitions plutôt prenantes à l’intérieur même de leurs compostions.
Acid Gate demeure une référence quant au genre plutôt classique quoique le groupe propose quelques variances avec une voix de type incantation, très écho, par bouts mais les guitares de type rasoir demeurent le cheval de combat sur cette chanson. L’hallucinante Psychic Waters me fait penser à ce que Mayhem a proposé sur Ordo Ad Chao avec des effets illusoires et fallacieux, comme si tu écoutais un vinyle gondolé ou des sonorités divagantes. L’instant où tu écoutes cette chanson pour la première fois, tu as l’impression que quelque chose cloche mais ensuite, tu comprends que c’est l’intention du groupe de t’effrayer.
Le pont musical ambiant qu’est Cloven Shields scinde cette production ténébreuse. La suivante, Chained to Decay, est celle qui a le plus de coffre au niveau massivité musicale. Grâce à un riff colossal et des soupirs en ouverture, les tangentes doom de cette pièce ouvre bien la deuxième partie de l’album car d’ici à la fin de ce périple musical, vos sens seront mis à partie grâce à des hymnes nerveux comme l’impériale R'Lyeh Wuurm et Oaken Chrysalis avec son remous plutôt ancré dans la portion antique du métal noir.
Groupe à découvrir si l’on met de côté le fait que les membres du groupe ne voient jamais de neige et de glace… autre que dans leur réfrigérateur !
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