Ce groupe irlandais tombe encore dans les contrées les plus froides, où règnent la pluie et la brume. Rien n’est joyeux ou enjoué, c’est toujours aussi morose sur ce disque. Et c’est ce que l’on aime...
Sordid est un groupe de death brutal québécois du coin de Gatineau. Le groupe c’est appelé autrefois Carnage et Morbidity pour finalement en venir à Sordid. Après sept années d’existence, les voici...
01. The Hell In Me
02. Beyond The Flames
03. New Awakening
04. In Due Time
05. A Tribute To The Fallen
06. The Turning Point
07. All That We Have
08. You Don't Bleed For Me
09. The Call
10. No End In Sight
11. Always
12. Time Will Not Remain
Je n’ai jamais aimé Killswitch Engage avec Howard Jones car sa voix à la barbe à papa m’irritait la rate de façon généreuse mais quand j’y pense… en résumé, je n’ai jamais aimé le groupe qu’est Killswitch Engage même si c’est l’un des groupes que j’ai le plus souvent interviewé dans mon existence de journaleux métalleux. J’ai vécu le même genre de phénomène avec Unearth : Un groupe que je trouvais ordinaire à la base avec leur métal américain moderne très jock. Mais à force de jaser avec les membres du groupe qui m’expliquaient leur vision, intention et autres machins artistiques en plus d’écouter leurs albums par la suite, je m’y suis fait... royalement. À force de cogner sur le clou… ça entre!
Je crois que Killswitch Engage vient de gagner un nouveau fan car cette nouvelle création me plait et m’a ravi. C’est plutôt lourd comme album et le plus important pour moi, il y a une rétrogression face à l’expansion des voix claires. Je dirais même qu’il y a un gain face aux voix plus courroucées. Vivement le retour de Jesse Leach! C’est aussi très vigoureux comme album, très rapide dans l’exécution car les instants de navigation en eaux douces se font aussi rares qu’un épisode de Walking Dead sans qu’un personnage doute de la loyauté d’un autre! La seule pièce qui demeure plutôt apaisante est Always et, étrangement, c’est une chanson très intéressante et aucunement quétaine. Plutôt sombre, cette chanson est beaucoup plus du répertoire Alice in Chains que Bon Jovi, mettons!
Pour le reste, c’est très vivifiant. Nous pouvons même ressentir que certaines chansons deviendront des incontournables lors de concerts grâce à des passes aux guitares très classiques, cheesy à l’extrême mais écœurantes et un brin suédoises comme sur New Awakening, No End in Sight et The Call. D’autres pièces démontrent une facette extrême que le groupe montre rarement comme sur The Hell in Me qui est de nature agressive mais laisse couler tout de même sa vision musicale plus passive, question de créer un véritable chaos. Et même chose sur The Turning Point qui possède une paire de gosses aussi grosses que les jambières de Carey Price avec ses rythmiques aux guitares très vertigineuses, son refrain accrocheur doublé par des voix de fonds qui titillent le gras du cou, les mélodies poignantes et les percussions précises.
Il y a de la hargne, un genre de sentiment puissant qui nous laisse percevoir que le groupe doit reprendre une place qu’ils ont peur de perdre étant donné que les groupes du genre pullulent depuis quelques temps. En plus d’un changement de chanteur, Killswitch Engage se retrouve dans un marché avec de nombreux joueurs mais avec Disarm the Descent, le groupe reprend sa place sur le trône!
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