Cette formation originaire de Gatineau n’y va pas à demi-mesure pour cette première offrande ! Production impeccable qui de surcroit peut se vanter d’être réalisée par Glen Robinson, un type qui n’est pas inconnu dans le milieu étant donné son implication sur des albums de Voïvod, Queensrÿche, Annihilator et GWAR.

Mais même en ayant un maître au niveau de la console, est-ce que les musiciens sont du calibre du producteur ? Je crois bien que oui ! Groupe solide qui se situe musicalement entre ce qu’In Flames proposait aux alentours de Whoracle, avec quelques intonations Bodomesques époque Something Wild/Hatebreeder et la fougue de Lamb of God tout en s’imprégnant de la virtuosité de tous les artistes susmentionnés.

Et ca sonne en gériboire! J’ai écouté l’album avec deux types d’appareils ou médiums : Dans mon auto, ce qui est le test ultime mais aussi avec des écouteurs, les Puma de type jogging de mon épouse qui, ma foi, torchent que le bâtard! Sonorité divine qui laisse une place prépondérante aux percussions et à la basse qui ondule au maximum. Même si ce genre de groupe demeure un groupe de guitares, le mix est agréable et laisse place à tous les musiciens.

Amalgame intéressant de death mélodique et de thrash métal, Chariots of the Gods demeure un groupe accessible aux amateurs de métal, la preuve étant la chanson Blind Assassin qui propose un groove plus qu’entrainant qui est cadencé par une attaque sur les deux grosses caisses, en plus de Collapse Of An Empire aux nombreuses acrobaties vertigineuses aux guitares ou Unbound qui présente un invité de marque en la présence d’Aleksi Sihvonen de Norther, ce qui confère à la pièce une certaine variance car sa présence vocale est plus acidulée que celle du chanteur principal, Renaud Jobin qui a un grain plus Fridén venant d’un In Flames d’antan. La chanson Annihilation Of The Gods ferme l’album de façon plus que convenable en nous remettant tout ce que nous avons entendu tout au long du disque, ce qui se résume à un métal enjoué, agressif en permanence et interprété de façon habile par des musiciens chevronnés.

Un bon coup qu'est ce Tides of War !

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