En septembre 2009, le groupe heavy/thrash metal américain Megadeth distribue son douzième album sur Roadrunner Records, "Endgame". Comme c'est devenu le cas régulièrement, nous pouvons...
Vous vous souvenez de Ralph Scheepers, l’ex-chanteur de Gamma Ray, que Kai Hansen avait remercié les services après que celui-ci eut fait une audition pour remplacer le chanteur de Judas Priest ? Et...
C’est bien la première fois que je ne sais pas comment commencer une critique… habituellement, j’ai déjà un plan en tête mais là, je me dois d’y aller avec un nouvel album venant de l’un des groupes que je respecte à la puissance 1000 / 10 mais qui présente une nouveauté sans l’un de ses membres les plus influents, le mirifique Piggy aux guitares.
Voïvod, c’est une carrière de 30 ans remplie d’embuches mais sans vouloir être fataliste, de succès avant tout. Personne n’aurait pu prédire que ce quatuor jonquièrois aurait pu persévérer à ce point et je me vois, à l’aube de mes 38 ans en train d’analyser un album d’une formation que je vénère. Suis-je objectif alors?
Je crois que oui.
Et le premier constat est que Dan Mongrain, aux guitares, fait un travail fabuleux au niveau de la composition tout au long de l’album, s’étant empreint de l’aura et du jeu de son prédécesseur depuis des années. Ce qui étonne justement c’est que l’on perçoit vraiment l’album comme étant la nouveauté de Voïvod, et non pas comme une tentative de se remettre en marche musicalement après un évènement tragique.
C’est probablement à ce niveau là que le tout fonctionne à merveille sur Target Earth, cette sensation habile et agréable de ressentir une certaine évolution et non pas un essai malhabile de mettre le focus sur le passé. Avec la première chanson, on oublie dans un sens que nous ne sommes pas en présence de Piggy aux guitares car nous sommes agglutinés au niveau des oreilles avec une pièce majeure du groupe qui respecte les standards habituels, et tordus, de Voïvod.
Avec la parcelle émotive de côté, l’écoute se poursuit et la satisfaction nous gagne car le groupe propose un album qui poursuit dans la tradition de Dimension Hatross au niveau du mysticisme mais en gardant cette fraicheur moderne auquel le groupe nous avait habitués avec les derniers albums. Nous avons eu l’opportunité vers la fin de 2012 de pouvoir entendre 3 extraits de l’album que sont les chansons Kluskap O’Kom, Mechanical Mind et la pièce titre donc il serait futile de s’attarder à ces dernières qui demeurent excellentes même, surtout après quelques semaines.
C’est avec Warchaic que la première véritable parcelle d’originalité de Mongrain survient avec un solo ambiant qui sort de l’ordinaire. Plutôt éthéré, ce moment aux guitares nous démontre que Mongrain ne s’est pas uniquement contenté d’émuler son idole mais à plutôt décidé de tirer son épingle du jeu. La chanson Resistance possède un groove très rock énergique qui incite à la levée du coude avec ses accents punkés à l’unisson avec la voix rocailleuse de Snake. Pour ce disque, Voïvod présente sa toute première chanson en français. Par le passé, nous avons eu droit aux Cigares Volants qui n’avaient que le titre de français mais sur Corps Étrangers, c’est une chanson dans la langue de Vigneault que nous retrouvons. Et d’avoir la « blower bass » de Blacky plaquée mur à mur, ca rajoute un élément de la vieille école qui me satisfait encore une fois ! Et la chanson Artefact nous la joue en mode progressif car, il le faut bien!
Donc, c’est vraiment, tellement excellent, est-ce que ca se dit ? Pas parfait comme de raison mais dans le cœur d’un fanatique du groupe qui possède encore ses vinyles sous étiquette Banzaï, de pouvoir écouter ce groupe 30 ans plus tard avec d’aussi bonnes conditions, je ne peux demander mieux !
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